Damien est un jeune homme qui s'entretient. Il ne veut pas ressembler a un mannequin par soucis de mode, ou autre, mais il s'est tout simplement rendu compte que la vie est plus simple, lorsqu'on rentre dans des critères dictés par la société.  Les gens vous écoutent lorsque vous parlez, parce qu'ils ne sont pas occupés a rire de vos défauts, on obtient beaucoup de choses avec beaucoup moins d'efforts... Entrons donc, dans son histoire :

Le petit bonhomme à ouvert ses yeux sur le monde, dans une maternité a Los Angeles. Fils unique, il était le seul enfant a pouvoir profité de la fortune de ses parents, bien qu'à son plus jeune âge il n'en avait pas conscience. Damien avait simplement la joie d'avoir les derniers jouets en vogue, ainsi qu'une grande chambre. Sa relation avec ses parents a toujours été...mitigée. D'aussi loin qu'il se souvienne, il n'a jamais partagé grand chose avec son père, mais restait souvent avec sa mère. Son père, chef d'un hopital, était bien trop peu présent pour qu'il puisse apprendre a le connaître. Sa mère, tenant une rubrique réputée dans  une grande enseigne d'un magasine de mode, était bien plus présente pour lui. Ce fut donc tout naturellement que les affinités avec celle-ci se créèrent plus facilement. N'ayant pas beaucoup d'amis, il restait beaucoup a la maison, a regarder la télé ou a jouer sur ses consoles...

Lorsqu'il était jeune, le jeune garçon était comme tout cliché américain, très corpulent. L'école était un vrai terrain de guerre pour lui, obligé d'affronter les moqueries des gens, constamment. Alors, pour contrer avec son mal aise intérieur, il devint une vraie terreur. Il préférait qu'on se moque de lui, mais qu'on le craigne, plutôt que de rester passif. Le p'tit gros, comme on l'appelait, s'était réfugié dans la violence, celui qui osait émettre un commentaire gênant se prenait une patate dans la figure. Ses problèmes de comportements inquiétait ses parents, mais ceux-ci, trop occupés dans leur business, n'avait guère le temps de chercher plus loin, afin de trouver la source de ce mal-être. Sa mère, ceci dit, l'envoya chez un psy, comme unique coup de main. Au départ très renfermé, ne disant rien durant de longues séances, le jeune garçon commença a délier sa langue, et aux fils des mois, ce psychologue parvint a briser sa carapace, au point de devenir un réel confident, ami, tuteur. Ce fut grace a lui qu'il commença le sport, dans un premier temps pour canaliser toute sa haine, et la mettre a profit.  De fil en aiguille, Damien réalisa a quel point il adorait la boxe, les sports de combats, de défense, et pour finir le sport, en général. Sa métamorphose fut rapide, du P'tit gros, il devint le p'tit beau gosse.  Derrière ses bonnes joues se cachait finalement de jolies fossettes, et un sourire ravageur. Il prit conscience de ce qu'il dégageait a la fin de l'adolescence, quand il comprit que les filles tombaient a ses pieds, sans qu'il n'ait a faire grand chose. Dans un premier temps, il songea a se venger, de tout ceux qui l'avait trainé dans la boue, de toutes celles qui s'étaient moquées de lui. Ce qu'il fit. La séduction était devenue un vrai jeu, mais la partie prenait fin lorsqu'il le décidait, lorsqu'il avait obtenu ce que tout homme de cet âge désir : assouvissement. De plaisirs, et de vengeance. Il se fit une bande d'amis, qu'il ne considéra jamais comme tel. C'était juste des personnes classées comme « cool » qui lui permettait de s'intégrer dans ce nouveau monde, et ainsi, être toujours présent au soirée immanquable.  Rapidement, il comprit qu'il était celui qui attirait, celui qui avait un vrai charisme, et il n'eut plus besoin de ce faux groupe pour s'amuser. Mais son nouveau style de vie cohabitait difficilement avec l'homme qu'il était, au fond de lui.

Il se rendit compte que ce genre d'attitude n'était pas ce qui le définissait. Il ne voulait pas être quelqu'un d'autre. Et puis, tout ces faux semblant ne l'amusèrent plus. Il ne trouva dans sa vengeance que des problèmes, rien d'apaisant. Il n'était pas cet homme qui jetait les femmes comme des kleenex, il n'était pas ce mec qui mentait, il n'était pas ce mec qu'il était devenu. Son psy, qu'il continuait a voir, l'aida a se retrouver. Damien se remit énormément en question. Il n'éprouvait guère de sentiments vis a vis d'autrui, la preuve, il n'était même jamais tombé amoureux. Son psy le rassura, il n'était pas psychopathe, il s'était juste de nouveau forgé une carapace, et ne laissait personne l'atteindre. Et en ce qui concernait l'amour, il n'était visiblement pas prêt. Quand il fut temps pour lui de trouver une université , il songea a prendre du large, et quitter la cité des anges, qui pour lui, ne contenait que de vieux démons. Son choix se porta sur une ville, New-York. Pourquoi pas ? Son ami, l'unique, peut-être – le psy – lui conseilla d'oublier ce qu'il avait en tête, a savoir, entreprendre des études de psychologie; afin d'aider autrui, comme lui. Damien n'était absolument pas studieux, malgré ses efforts. Les cours, ça n'était pas son fort. Malgré ce trait de caractère qui s'était prononcer lorsqu'il avait cessé sa vendetta, a savoir, aider les autres, il n'y avait pour lui aucune place dans ce monde là, s'il devait passer par de longues études. Il fit le point avec le professionnel, et en arriva a cette conclusion : là ou il excellait, c'était le sport. Pourquoi ne pas tout miser dessus ? Après tout, c'était le sport qui l'avait libéré, qui l'avait changé, qui l'avait fait devenir quelqu'un. Il était loin de ce sale gosse qu'il avait été, se gamin qui se cachait derrière sa méchanceté pour se protéger. Damien était devenu un homme bien, qui aimait profiter de la vie tout en respectant celle des autres. Il était devenu quelqu'un de sympa, quelqu'un qui n'aimait pas l'injustice, les moqueries, quelqu'un qui détestait que l'on puisse s'en prendre a plus faible. L'idée finit donc par lui plaire, contrairement a ses parents. Ils n'étaient guère convaincu qu'il réussirait sa vie ainsi. Sa mère mit finalement de coté ses doutes, et l'aida a intégrer cette université.

Damien avait de la chance. La fortune de ses parents étaient toujours présente, et il pouvait se permettre ce qu'il voulait. Il n'était pas comme ces gosses de riches, hautain, a vouloir prouver ce qu'ils valaient en l'affichant. Il restait très simple, même s'il n'avait pas cette contrainte de compter le moindre centime, pour finir le mois. Alors, me direz vous, pourquoi avait-il trouver ce job, dans ce bar ? Pourquoi, parfois, au lieu de faire la fête avec ses amis, il leur servait des verres derrière un comptoir ? Il n'en était pas fier, et n'en parlait qu'à de rare personne. A la fin de sa première année a la fac, il fit une soirée avec un groupe d'Ares. Il avait souvent entendu les années supérieures parler d'eux. De leurs addictions, de leur comportements. Damien ne comprit pas, pourquoi tout le campus les détestait. Pourquoi personne ne les aidait, si tout le monde savait ? Il tenta donc, a cette fameuse soirée, de s'intégrer a eux. Ce qui lui avait sembler être comme une réussite ne fut en faite qu'un bizutage, dont il fut la cible. L'un des Ares lui mit entre les mains l'une de ces bouteilles explosives, et lui donna le défi de la lancer dans cette vieille maison, a première vu, et selon les dires, abandonné. Il s'y risqua, et comprit, le lendemain, qu'une famille vivait la dedans. La plus jeune fille fut gravement touchée, le reste de la famille, absente, épargnée. Rongé par la culpabilité, il en parla a sa mère en rentrant a LA pour les grandes vacances, qui fut obligée d'en parler a son mari. Aucun des deux parents Jackson ne souhaitèrent voir leur fils en prison, et gardèrent le secret. Ceci dit, ça lui valut une violente dispute avec son père, qui coupa son accès a leurs compte. Sa mère, elle, continua a lui verser de quoi bien vivre sur un compte, en cachette. Mais Damien, désireux de se racheter, comme il le pouvait, décida d'obtenir un job afin de verser de façon anonyme, par le biais d'une association, de l'argent a cette famille a qui il avait tant de tord, pour leur fille, et pour leur maison. A la rentrée de sa deuxième année, il fut expulsé quelques semaines pour s'être battu de façon violente et compulsive avec un élève, un Arès, celui là même qui lui avait donné le cocktail monotov, en jurant que la maison était déserte, tout en sachant la vérité. Il ne fait pas bon d'importuner un étudiant qui passe les trois quart de son temps a faire du sport, et tout son temps libre sur un ring de boxe, ou derrière un bar a gérer les conflits des ivrognes. Il est donc courant, de croisé le jeune Damien, le visage abîme. S'il peut l'expliquer par sa passion pour la boxe, ses poings blessés, eux, n'ont pas d'excuses. Il déteste l'injustice, et n'hésite pas a foncer dans le tas, lorsque l'une d'elle se présente sous ses yeux... Espérons que cette troisième années soit plus reposante...