Si Louve était une planète, elle serait...

Vénus. Parce que lorsque Keira Louve Williamson est née ce 22 juin 1993 au New York City Memorial Hospital après des heures de travail pour sa mère... Ils attendaient un garçon. On leur avait dit que ce serait un garçon. L'échographe leur avait promis. Mais l'infirmière leur a dit le contraire. Ils en ont eu la preuve. C'était une fille. Et aucun de ses deux parents bourgeois et rentiers de parents ne l'ont jamais accepté, d'autant plus que c'était le seul enfant qu'ils aient jamais eu. La famille n'aurait pas d'héritier. Dès sa petite enfance, ses parents la délaissèrent, la laissant aux mains de diverses nourrices. Lorsqu'elle fut assez grande pour comprendre les raisons de cet abandon et se rebeller, elle prit le contrepied total et mit sa féminité le plus en avant possible. Véritable femme fatale dès l'adolescence, elle enchaîna mannequinat, photos osées sur le net, fêtes, sexe et alcool. La planète dont proviennent prétendument les femmes semble lui convenir à merveille.

Si Louve était une saison, elle serait...

L'été. La saison des bikinis, des fêtes sur la plage, des flirts pas si innocents. La saison de la liberté. Liberté que Louve chérit plus que tout depuis qu'elle s'est émancipée à l'âge de seize ans. Pour ne plus dépendre de ses bourgeois si éloignés d'elle, si égocentriques, si... détestables. Elle se bat très dur pour conserver cette liberté de vivre seule. Un job de serveuse au Starbucks purement alimentaire, un apprentissage de rêve rémunéré au près de Chad Cummings et des demandes d'allocations et de bourses à n'en plus finir pour se payer un appartement dans l'Upper East Side et ses études de photographie. C'est dur. Quelques fois, elle en perd sa motivation. Mais jamais elle ne baissera les bras avant de mourir. Car mieux vaut la mort que de subir une dépendance qu'elle n'aura pas choisie de plein gré et en toute conscience. La dépendance volontaire de l'amour, du véritable amour, celle qu'elle n'a jamais connu et se damnerait corps et âme pour ressentir.

Si Louve était un des cinq éléments fondamentaux, elle serait...

Si vous lui posez la question vous-même, elle vous répondra sûrement un peu des quatre. L'eau pour son côté sauvage, un peu enfantin.Ce côté qu'elle assouvit maintenant, faute d'avoir une enfance digne de ce nom. L'eau est l'innocence qui peut être fatal. Elle est impulsive et imprévisible, comme les vagues. Pour ce qui est de la terre, c'est son côté rationnel, sa foi en certaines valeurs essentielles. La loyauté, la justice, la confiance, l'amour, l'égalité. Tout ce qu'elle n'a pas eu en famille mais qu'elle a trouvé en faisant son petit bout de chemin et en se construisant toute seule. Prenons son stage, par exemple. Elle a cherché un nom de photographe New-Yorkais et a postulé spontanément. Heureusement qu'elle est tombée sur Chad. Elle organise son temps entre amis, fac et boulot, même si c'est compliqué. Ce qui nous amène à l'air. La liberté, l'indépendance, la vie qu'elle veut. Car elle aime sa vie. Pour rien au monde elle ne l'échangerait. Elle s'est battue, elle l'a obtenu. Pour le feu, rien de plus facile. Le feu, c'est ce qu'elle met dans son existence. Dans sa passion pour la photographie, dans sa cuisine, dans ses cours, dans ses relations. Elle ne fait jamais rien à moitié et s'implique toujours à fond. A ses dépends, souvent. Elle en a souffert. Lors de ruptures amoureuses lorsqu'elle croyait l'être, dans des amitiés qui se sont transformées en trahison. Elle a perdu une part d'elle-même à chaque fois. Alors elle s'est jetée à corps perdu dans le travail, a retrouvé confiance en elle et commence à refaire confiance aux autres, grâce aux personnes qu'elle a rencontré à la Great Academy.

Si Louve était un personnage célèbre, elle serait...

Audrey Hepburn. L'élégance incarnée, la féminité même. Une grande actrice. Une femme qui s'est battue pour être elle-même. Courageuse. Une New-Yorkaise. C'est davantage un modèle que quelqu'un à qui elle ressemble. Elle veut devenir la Audrey Hepburn de la photographie. C'est pour ça qu'elle travaille corps et âme depuis qu'elle a mis un pied à l'université. If you want to dream high, work hard. Elle a confiance en ses rêves mais sait qu'elle n'arrivera à rien sans travail ni persévérance. Elle a cependant peur de ne pas trouver la force et la motivation pour atteindre le niveau qu'elle souhaite. Elle espère que le professionnalisme et le perfectionnisme de Chad déteindront sur elle pour l'aider à se faire une réputation stable, une carrière longue et lui faire oublier son adolescence perturbée par la fête et l'alcool à outrance. Elle veut oublier cette partie de sa vie où elle aurait fait n'importe quoi pour attirer l'attention de ses parents, avant de comprendre que quoi qu'elle fasse, tant qu'elle ne serait pas un garçon, ils s'en foutraient totalement.