JULES & STEW

Mercredi, le milieu de la semaine et un jour de fou pour moi. Entre les cours de Droits pendant toute la matinée, le club de journalisme entre midi et quatorze heures et mon entrainement d’Aviron le soir, c’était un jour maudit. Au final, je finissais au lit hyper tôt et sur les rotules. Et cette journée n’allait pas faire exception, les yeux rivés sur mon écran d’ordi portable, je tapais aussi vite que possible les paroles de M. French sur les droits de l’enfance. Et dire que j’allais devoir revoir toutes mes notes pour le dossier qu’on devait rendre dans cinq jours. Rien que d’y penser, ça me plombait mon week-end et mon espérance de faire une sortie sympa avec des amis. La matinée passa rapidement, jusqu’à ce que je me rende au club, petite réunion de mise à niveau et nouvel article à pondre sur les fraternités à l’université. Passionnant…vous avez senti mon ironie, je suppose. Mais j’étais déjà ailleurs, sur mon bateau avec mes équipiers. Je gagnais la baie en 30 minutes après la fin de la réunion, le temps de manger dans ma voiture et après mettre changé, je filais sur le quai où j’étais déjà attendu. « Salut ! » Un salut poing contre poing et me voilà embarqué pour un exercice de course sur un aviron de pointe. Mon barreur en face de moi, Will avait l’air d’être dans une forme olympienne, on allait en éclater plus d’un aujourd’hui. Le temps fila à toute allure, jusqu’à ce qu’on aborde, épuisés et les bras en compote. Tout transpirant et le tee-shirt collé à ma peau, je saluais mes potes pour aller me doucher. Le sourire aux lèvres, je passais près d’un groupe de fille qui était là pour mater les sportifs en plein effort. C’est là que j’ai croisé ses yeux de biche. Elle me fit un geste pour que je m’approche et comme je n’étais pas timide, j’allais vers elle, ma serviette autour du cou. Elle me tendit mon trousseau de clés que j’avais dû perdre en arrivant, sérieux ? Elle avait attendu que je revienne sur la berge pour me rendre mes clés…Je les saisis tout en la remerciant. « Merci…je suis désolé pour l’attente, tu aurais pu…les donner à l’entraineur…Je me sens nul, là… » Elle se leva et ses amies en firent de même, elle était mignonne et je ne me privais pas de la toisé avec discrétion. « Je…Je dois aller me doucher, là….Mais est ce que je peux vous offrir à toutes un truc à boire, pour vous remercier d’avoir attendu deux heures ? »

Mercredi soir. Enfin plutôt fin d’après-midi en fait. Après une dure journée de labeur, j’avais décidé accompagnée de quatre de mes amies d’aller faire un tour vers l’endroit où s’entrainait le club d’aviron. Voir les sportifs se défoulé, c’était toujours super sexy. En tous cas, moi je ne pouvais pas vraiment résister à ce genre de chose. Mes copines m’avaient suivie. De toute façon, elles n’avaient pas forcément le choix. C’est, en général, moi qui décidais de ce qu’on faisait. Celle qui ne suivait pas, elle pouvait rapidement se voir exclu du groupe. Moi, une garce ? Non j’étais juste une fille qui adorait être le nombril de la Terre. Du coup c’est comme ça que je m’étais retrouvé à attendre l’un de ces beaux sportifs. En effet, en arrivant, j’avais vu qu’il avait perdu ces clés. Dommage, pour lui. J’avais deux choix, l’attendre et passer un moment avec lui ou faire un tour avec sa voiture. J’avais choisis la première option. Mes amies étaient allées voir qui était le garçon en question sur facebook. Pathétique leur réaction ! Il fallait qu’elles aient un peu plus de plomb dans la tête quand même. Cc’était un mec parmi tant d’autre. Certes mignon et de quelques années plus jeune que moi, mais bon… Ouais j’étais le genre de fille qui se renseignait pas mal sur les personnes de sa confrérie, c’est toujours utile. Lorsque je le vis se diriger vers les vestiaires ou je ne sais quoi, je lui fis un signe de venir. Une fois à ma hauteur, je lui tendis ses clés avec un beau sourire. Le plus beau que j’avais en stock. Je répondis simplement :

« T’inquiètes pas, c’est pas grave. »

J’avais employé un ton doux et gentil. Le genre de voix que je prenais que très rarement ou pour manipuler quelqu’un. Cependant, il ne me connaissait pas personnellement et du coup, ça, il ne pouvait pas le savoir. Je me levais, mes copines firent pareilles. Le manque d’imagination, bonjour ! Je ne fis pas très attention à elle. Je regardais le jeune homme et lui répondis sur un ton un peu plus charmeur cette fois :

« Ouais ou sinon j’peux aller à la douche avec toi et tu nous paie un verre après… » Bien sûr, je rigolais. Enfin quoi que… Si jamais il acceptait, ça ne me dérangerait vraiment pas d’aller à la douche avec lui. Pas sûr que son coach soit d’accord mais bon qu’importe. « Au fait, je m’appelle Jules. »

C’était toujours important de donner son prénom à un garçon. Au moins, il ne pourra pas prétendre qu’il ne savait pas qui vous étiez. J’avais ce petit air malicieux, le genre de petit air auxquels la plupart des garçons ne résistaient pas. Je savais m’y prendre. J’étais comme ça. Surtout depuis que j’avais rompu avec Trey, je m’amusais avec n’importe quel garçon. Parfois, il m’arrivait même d’en draguer certains et de ne pas aller jusqu’au bout juste pour m’amuser.

JULES & STEW

Le ton qu’elle prit pour me répondre était plus que sensuel. Je n’étais pas un mec naïf, je connaissais mon potentiel et je savais aussi reconnaitre dans le regard d’une fille son envie de me connaitre mieux dirons nous. La demoiselle de plus était loin d’être désagréable à regarder et son côté direct, me plaisait. Si j’avais été un type volage, j’aurais immédiatement relevé son invitation sous la douche, mais…voilà, j’étais plutôt le garçon de bonne famille, préférant connaître la personne avant de débuter les hostilités. Non, je n’étais pas salaud et tout le monde vous le dira. Je souris à sa demande, laissant ses copines glousser légèrement et très peu discrètement derrière elle. « Enchanté Jules, moi c’est Stew…et si cela ne t’ennuie, je suis prendre ma douche en premier » Il y avait une chose que je détestais par-dessus tout, le groupe de filles qui suivaient les filles populaires. Déjà au lycée, je ne supportais pas ça et cela me m’était mal à l’aise. Et plus vite, j’allais prendre une douche et mieux cela serait. « Je reviens vite… » Je saluais les filles et Jules, leur tournant le dos pour retourner aux douches qui se trouvaient dans un petit bâtiment tout proche. J’avais deux solutions, ne pas y retourner ou y retourner, mais cela n’aurait pas été très correct de ma part, surtout qu’après tout, c’était moi qui avait lancé l’invitation. J’entrais dans le bâtiment, posant mon sac et mes affaires sur un banc et entendant dès des gars qui se lavaient. Leurs voix résonnaient dans tout le vieux hangar, non, les garçons sont tout sauf discrets, peut-être même pire que ces demoiselles. J’entrais dans un box, posant ma serviette au porte-manteau et glissant sous la douche. Je laissais pendant un bon moment l’eau chaude sur mon corps, profitant de l’apaisement que cela me procurait sur mes muscles tendus par l’effort. Je ressortais quelques minutes après, ma serviette en coton sur mes hanches, pour me diriger vers mon sac posé au même endroit. Enfin…c’est ce que je pensais au départ. Me retournant pour voir si quelqu’un était là, j’appelais mes potes. « Sympa la blague, les amis, mais, j’aimerais assez récupérer mes vêtements ? » Pour toute réponse, j’entendis le silence, même pas un rire étouffé, rien. Tenant ma serviette d’une main au niveau de mon ventre, j’allais vers la seconde allée de banc de l’autre côté du mur. Mes yeux s’arrondirent, lorsque je vis que la brune était là, mon sac dans la main et sans ses amies. « Tu avais vraiment envie de prendre cette douche, alors ?... » J’avais lancé cela sur un ton assez ironique, la situation était assez cocasse, il fallait bien l’avouer. J’approchais d’elle, attrapant le sac qu’elle me tendait. J’ignorais si c’était elle qui avait pris mon sac volontairement, ou si en voyant mes amis filés en rigolant de leur blague, elle était entrée pour voir ce qu’il se passait. Dans un sens comme dans un autre, la situation était la même, j’étais en petite serviette devant Jules qui semblait amusée de ma situation embarrassante. J’attrapais mon sac avec un sourire. « Est-ce que je dois te remercier ou…te demander pourquoi tu as en ta possession mes affaires ? » J’étais pris entre deux feux, enfiler mes affaires et quitter les lieux ou rester pour en savoir plus sur cette fille qui visiblement savait ce qu’elle désirait de moi.

J’étais le genre de fille à être directe. Peut-être même parfois trop mais on ne pouvait pas dire qu’on ne savait pas ce que je pensais. De plus, lorsque je voulais quelque chose, je finissais toujours par l’obtenir. J’étais assez persuasive dans mon genre et j’avais pas mal d’atouts. Il me dit alors son prénom et me dit qu’il préférait prendre sa douche tout seul. Timide ? Sûrement, plutôt bien élevé. C’était assez rare les mecs qui refusent directement l’une de mes propositions. Non pas que ça me gênait mais je n’avais pas vraiment l’habitude. Je lui répondis simplement, avec un petit sourire en coin :

« Enchanté Stew. Comme tu veux pour la douche. »

Je le regardais partir. L’une de mes amies me demanda pourquoi je le laissais filer. Elle ne comprenait donc rien. Je soupirais, levais les yeux au ciel mais ne lui répondis pas. Je continuais de parler avec mes amis, tranquillement, en regardant les sportifs sortis des douches. C’est alors que je vis un groupe de garçon sortir en riant comme des gamins. Je fronçais légèrement les sourcils et sans plus attendre, j’entrais dans le bâtiment des douches. Je vis un sac, tout seul. Je pris la peine de l’ouvrir, histoire de voir s’il y avait un portefeuille avec une carte d’identité ou quelque chose du genre. Je trouvai la carte d’identité et vit qu’il appartenait à Stew. J’eus un sourire. J’attrapais le sac et m’appuya contre le mur. Je l’entendis alors dire qu’il voulait récupérer ses affaires. J’aurais pu lui répondre, mais je n’en avais pas envie. C’était beaucoup plus drôle. Je le vis alors apparaître, avec sa serviette autour des hanches. Je lui souris et en profita pour le regarder de haut en bas, puis répondis toujours avec ce putain air malicieux et ce sourire en coin :

« Ouais, en général, je sais ce que je veux… » Il s’approcha ensuite de moi pour récupérer le sac que je lui tendais. J’eus un léger sourire en entendant sa question. Toujours appuyé contre le mur, je croisa alors les bras et lui lança : « C’est pas moi qui t’ai voler ton sac. Non pas que l’idée ne m’est pas traverser, au contraire, mais j’ai simplement passé l’âge de faire ce genre de blague. » Je continuais de le regarder, puis après quelque secondes, j’ajoute : « Grouille-toi de t’habiller, j’te rappel que t’as un verre à m’offrir. » J’affichais un sourire fière. J’aurais pu sortir du bâtiment pour le laisser s’habiller tranquille mais je n’avais pas envie. Après tout, s’il voulait vraiment pas que je le regarde s’habiller, il pouvait très bien aller le faire de l’autre côté de ce mur.

JULES & STEW

« Ouais, en général, je sais ce que je veux… » C’était ce que je constatais en effet que cette fille avait un sacré caractère et une envie folle de se rapprocher de moi. Ce n’était pas que j’étais contre, mais disons que j’appréciais aussi de connaitre les gens avant de leur proposer de prendre une douche avec moi. « C’est pas moi qui t’ai volé ton sac. Non pas que l’idée ne m’est pas traversée, au contraire, mais j’ai simplement passé l’âge de faire ce genre de blague. » Mouais, je me doutais bien que les potes étaient derrière tout ça, trois ans d’âge mental pour jouer encore à je te vole tes affaires. « Grouille-toi de t’habiller, j’te rappel que t’as un verre à m’offrir. » Je hochais de la tête, moitié amusé, moitié surpris d’un tel rappel à l’ordre. Décidément, cette demoiselle m’en réservait de belles. Je m’assis près de mes affaires attrapant mon boxer que je glissais sous ma serviette, me relevant pour tout remonter et retirer le tissu éponge afin de le glisser dans un autre petit sac. À moitié nu devant Jules, je continuais de m’habiller, ne prêtant aucune attention à elle ou ses regards. J’attrapais mon sweet, puis mon jean que j’enfilais rapidement remettant toutes mes affaires dans le sac de sport et refermant la fermeture éclaire. Penchant la tête vers elle, lorsque tout était ok, je souris, elle me toisait carrément, c’était assez flatteur. « Un verre donc…Tu as un endroit privilégié ou j’ai le droit de t’emmener dans le premier café que je trouverais sur le chemin ? » Elle me répondit et je l’emmenais jusqu’à ma voiture, ses copines avaient visiblement décidé de ne pas se joindre à nous, ce qui devenait pour ainsi dire un rendez-vous plus intime que je ne l’avais prévu. Je me permis d’ailleurs de lui en faire la remarque. « Tes amies ne voulaient pas venir avec nous, Jules ? » Je me tournais vers elle, appuyant en même temps sur le bouton d’ouverture des portes de mon véhicule. Ma voiture ne reflétait pas du tout le statut social que j’avais et c’était en partie fait pour, bien entendu. Voiture tape-à-l'œil attirait bien trop l’attention des filles superficielles. « Il va falloir que tu m’indiques la route, parce que je ne connais pas du tout l’endroit où tu veux qu’on aille… » Je grimpais dans mon véhicule, attendant qu’elle s’installe pour mettre le contacte et nous rendre dans le fameux café.

Lorsque je voulais quelque chose, je finissais toujours par l’obtenir. Je savais ce que je voulais et quand j’avais décidé quelque chose, il était presque impossible de me faire oublier l’idée. J’étais assez bornée. Quoi qu’il en soit, j’étais dans les vestiaires avec Stew, c’était son prénom. Ces potes lui avaient volé ces affaires. Vraiment puéril mais j’aurais très bien pu le faire moi aussi. Seulement à 24 ans, je partais du principe que je devais légèrement évoluer en ce qui concerne mes blagues. Je m’appuyais contre les casiers du vestiaire et quand Stew se rhabillait, je ne manquais pas de le regarder. Je n’allais pas non plus me gêner. Un sportif qui se change devant moi, on peut difficilement détourner les yeux. D’ailleurs, il était plutôt bien foutu comme mec. Ça, ça ne m’avait pas échappé. Lorsqu’il eut finit, je continuais de le regarder. Il me demanda ensuite si j’avais un endroit fétiche où je souhaitais aller. Je lui donnai le nom d’un bar où j’avais l’habitude d’aller avec mes copines. Ouais parce qu’en plus de ça, j’imposais mes choix. Il remarqua ensuite que mes copines étaient partie et il me le fit remarquer. Je répondis :

« Non, elles ont pas voulu rester. » Je marquais une brève pause et ajouta : « Mais si ça te gêne qu’on aille boire un verre que tout les deux, j’peux les rappeler si tu veux… »

Bien sûr, je n’avais vraiment pas envie de les rappeler. Traîner avec elles, c’était bien pour l’université. Je n’avais pas besoin d’être avec elle pour aller boire un verre avec un beau gosse. J’attendis sa réponse en espérant qu’il me réponde que ça ne le gêne pas. Je me voyais mal rappeler mes copines en même temps. Et puis, à moi toute seule, je devais lui suffire, c’est tout. On se dirigeait ensuite jusqu’à sa voiture. Il n’avait pas une voiture tape à l’œil. Je n’avais pas l’habitude de monter dans des voitures simples qui n’avaient rien d’une belle voiture de sport. J’étais assez matérialiste sur les bords mais je n’allais pas faire ma difficile. Si je voulais aller boire un verre avec lui, je devais faire en sorte d’être gentille. Ouais c’était beaucoup me demander. Il me demanda ensuite l’itinéraire. Heureusement que mon portable faisait GPS. Je l’activais et mis l’adresse du bar en question :

« Tiens, t’as la route là. Désolée, j’suis nulle pour trouver la route pour aller d’un point à un autre. » Je marquais une brève pause et enchaîna : « Ca fait combien de temps que tu fais de l’aviron ? Parce que franchement, j’ai trouvé que t’étais super doué. »

Okay, même si j’avais trouvé qu’il était doué, ce n’était pas du tout mon genre de faire des compliments. En lui en faisait un c’est que forcément j’avais une idée derrière la tête mais ça il ne le savait pas. Je le regardais tandis que lui conduisais en direction du bar. Après quelques minutes de route, on arrivait enfin. Il gara sa voiture on sortit tous les deux, pour se diriger à l’intérieur du fameux bar.

Spoiler:

JULES & STEW

« Non, elles ont pas voulu rester[…]Mais si ça te gêne qu’on aille boire un verre que tous les deux, j’peux les rappeler si tu veux… » J’hochais des épaules, en quoi cela me déplairait, me retrouver avec des filles qui rigolent pour rien, très peu pour moi, même si j’étais un gentil garçon, faire l’hypocrite, ça, j’avais un peu de mal. Elle m’indiqua la route une fois dans la voiture et je suivis ses indications pour trouver notre chemin. Je connaissais New York et Manhattan sur le bout des doigts, mais me donner juste le nom d’un bar sachant combien, il y en avait dans la cité, cela aurait été un peu plus difficile. « Tiens, t’as la route là. Désolée, j’suis nulle pour trouver la route pour aller d’un point à un autre. [...] Ca fait combien de temps que tu fais de l’aviron ? Parce que franchement, j’ai trouvé que t’étais super doué. » J’avais presque envie de sortir que beaucoup de filles avaient du mal avec le sens de l’orientation, mais si vous connaissiez ma belle sœur, Tony, vous éviteriez de dire ce genre de choses. Je me mordis donc la langue pour ne pas sortir une connerie et je fis attention au chemin qu’elle m’annonçait au fur et à mesure de notre avancée. « Ouais, j’en fais depuis que je suis au collège, alors c’est comme si j’allais faire du vélo, c’est une question d’entrainement et puis, avoir une bonne équipe, je n’ai pas fait ça tout seul. L’aviron est un sport d’équipe et si l’un flanche, les autres subissent, c’est plus complexe qu’il n’y parait, mais je ne vais pas te prendre la tête avec ça » Elle m’indiqua l’endroit et je trouvais une place assez difficilement, mais pas trop loin non plus. Je sortis, fermant ma voiture une fois qu’elle était sur le trottoir et j’allais vers elle, regardant le quartier, on était à Greenwich village, près de chez mes parents, mais ce bar, je n’y avais jamais mis les pieds étrangement. « Alors et toi ? Tu fais quoi en dehors de récupérer les clés des autres ? Un sport ? Une passion, tu fais quoi comme études ? »
Je ne voulais pas me montrer blessant, mais une fille comme elle, je la voyait assez dans la mode ou le commerce. Je fus donc étonné lorsqu’elle me sortit qu’elle était en médecine. « Wow ! Pardon, c’est juste que…je t’imaginais pas du tout en médecine…comme quoi, il y aura des chanceux de t’avoir en médecin. On ne s’attend pas à trouver une médecin sexy lorsqu’on va se faire ausculter » Elle sembla apprécier le compliment et je lui ouvris la porte pour qu’elle entre en premier dans le bar, la laissant s’installer et m’assaillant en face d’elle. « Tu prends quoi ? »