J’avoue que la musique, le fait qu’elle soit là près de moi et qu’elle veuille que je dorme ici, je m’étais laissée aller et comme je savais qu’elle souhaitait que je fasse les premiers gestes, je m’étais lancé. Mais j’avoue que sa réaction, même sur le ton de l’humour me laissait quelque peu gêné. « Tu oses un pelotage de néné ? » Je retirais ma main, grimaçant en mimant le volume de ses seins dans le vide. « Je dirais oui, mais si la chose n’est pas à ton goût…Je peux éviter le pelotage. C’est juste que tu es là…et que cela fait au moins, je ne sais combien de fois que je t’embrasse comme ça, alors…voilà quoi… » Elle sourit et saisit ma main pour la déposer sur son sein. J’avais subitement envie de lâcher un rire nerveux, mais je ne le fis pas. « Ah ouais…carrément, mais je ne suis pas un gars facile, moi madame ! Je suis choqué que vous me preniez pour un chippendale ! » Ma mine faussement outrée la fit rire et je m’en félicitais. « Aller viens là… » Ma main passa sur sa nuque que j’attirais vers moi, lui dévorant presque la bouche, laissant mon besoin d’elle transpirer par la sensualité que je mettais pour l’embrasser faute de plus de proximité. Je ne vis pas le temps passé et lorsque son téléphone sonna pour les pizzas, je la retenais par les hanches soulevant une partie de son pull pour sentir sa peau. « J’ai plus faim…Laisse-le avec ses pizzas… » Elle me repoussa gentiment avant de disparaitre de la chambre pour récupérer notre repas. Je soupirais, attendant sur le lit, tapotant mes mains sur la couette. Je me penchais sur ma virilité grimaçant avant de prononcé haut et fort, j’étais seul. « Coucher Brutus, c’est pas aujourd’hui que tu dois t’activer… » Elle entra à ce moment-là et je croisais les jambes, l’air de rien. « Déjà ? »

« Je dirais oui, mais si la chose n’est pas à ton goût…Je peux éviter le pelotage. C’est juste que tu es là…et que cela fait au moins, je ne sais combien de fois que je t’embrasse comme ça, alors…voilà quoi… » J’eus un sourire, prenant sa main pour la reposer là où elle était. « Ah ouais…carrément, mais je ne suis pas un gars facile, moi madame ! Je suis choqué que vous me preniez pour un chippendale ! » Je ne pus retenir un rire. Mon dieu, ce garçon était fou et complètement à moi. Je n’allais pas le lâcher pour rien au monde, jamais. Il m’attira à nouveau contre sa bouche et je répondis à ses baisers avec la même fougue. Est-ce que c’est moi qui pensait beaucoup trop à ça où nos baisers étaient carrément différents, plus osés ? Peut-être que ses caresses dans mon dos ou sur ma poitrine y était pour quelque chose. Mon téléphone sonna et je répondis, c’était le livreur. Je me levais pour aller les chercher Mais Stew me retint en soulevant légèrement mon pull. « J’ai plus faim…Laisse-le avec ses pizzas… » Je me retournais vers lui, un baiser sur sa bouche rougie. « Non, c’est pas gentil pour lui. J’en ai pas pour long… » Je sortis pour aller chercher les pizzas mais le livreur était déjà au bout du couloir, il était déjà venu me livrer plusieurs fois et certainement qu’un étudiant avait ouvert en bas. Je lui donnais un pourboire et retournais dans ma chambre, ouvrant la porte sur Stew parlant à son… entrejambe. « Coucher Brutus, c’est pas aujourd’hui que tu dois t’activer… » Je levais le regard vers lui, il semblait gêné avec les jambes croisés. Je posais la pizza sur mon bureau en refermant ma porte derrière moi. « Tu… Tu parlais vraiment à ton… Brutus ? » Je me mordis la lèvre pour m’empêcher de rire, m’approchant de lui pour l’embêter avec ça, me moquant gentiment de lui. Je pris son visage en coupe, déposant un tendre baiser sur sa bouche. « Je vais me doucher, mange si tu as faim. » Je lui volais un autre baiser passionné, avant d’aller dans ma salle de bain pour prendre une douche rapide. Je ressortis en serviette, j’avais oublié mon pyjama dans mon sac. J’ouvris la porte, marchant sur la pointe des pieds pour aller jusqu’à mon sac en passant près de lui, les épaules encore humides. Je sentais son regard sur moi et je grimaçais. « J’ai oublié mon pyjama, fais pas attention ! » Je me pliais pour fouiller dedans, lâchant un cri lorsque ma serviette glissa légèrement en dévoilant un sein et le haut de mon tatouage. Je tournais le regard vers lui, les joues rouges et malheureusement, il avait vu. Je pris mon pyjama pour aller m’habiller. « Je reviens… »

« Tu… Tu parlais vraiment à ton… Brutus ? » Je roulais des yeux. « C’est une expression, Gertie. Je ne lui donne pas de petit nom…voyons… » Je mordis ma lèvre gêné surtout qu’elle est pu entendre mes paroles plus qu’à ce que je parlais. Elle me quitta bien trop vite pour prendre une douche et j’allais lui dire qu’elle était aussi à sa troisième en une journée, mais je m’abstins ce n’était pas si important. Elle ressortit alors que je regardais une émission débile à la télé, du coin de yeux, je l’observais et lorsque sa serviette glissa, j’en fus amusé et aussi perturbé plus que je n’aurais du. Comment pouvait-elle penser qu’elle était moche à mes yeux et aux yeux des autres. Elle s’en persuadait tellement qu’elle attirait les regards et moqueries des autres. Elle revint en effet et je lui fis une place près des pizzas que je venais d’installer. « C’était quoi ton tatouage, je n’ai pas eu le temps de voir ? » Elle se mordit les lèvres et je sentis mon désir monter, rien de tel qu’une femme qui se torture les lèvres, elles ne savaient donc pas à quel point, c’était un appel pour nous. « Arrête de faire ça…c’est…terrible pour moi » Elle me demanda quoi. « Te mordre les lèvres, comme ça…c’est sexy et…j’ai envie de toi, alors si tu ne veux pas que je t’embrasse et plus, arrête de te mordre la lèvre, s’il te plait »

Je revins en pyjama et je pris place à côté de lui sur le lit, tournant le visage vers lui lorsqu’il me parla. « C’était quoi ton tatouage, je n’ai pas eu le temps de voir ? » Je me mordis la lèvre, hésitant à lui dire. « Arrête de faire ça…c’est…terrible pour moi » Je fronçais des sourcils avant de dire : « De faire quoi ? » « Te mordre les lèvres, comme ça…c’est sexy et…j’ai envie de toi, alors si tu ne veux pas que je t’embrasse et plus, arrête de te mordre la lèvre, s’il te plait » Mes joues prirent feux et je lâchais un sourire, baissant le regard sur mes mains qui se tortillaient ensemble. Je redressais le regard, croisant le sien et je fis exprès de me mordre la lèvre, un signe pour lui que de faire ce qu’il voulait parce que… je sentais que là, tout de suite, j’étais prête à plus que de simple baiser. Il poussa les pizzas et m’embrassa avec force, baiser que je répondis avec la même intensité que lui. Il se retrouva rapidement au-dessus de moi et je glissais mes mains dans son dos pour le caresser par-dessus son tee-shirt. Il se redressa légèrement et j’étirais un sourire sous lui, croisant son regard brillant. Un long silence s’installa entre nous, nos simples yeux communiquant entre eux. Je remontais ma main dans sa nuque pour qu’il revienne sur ma bouche, tremblant presque lorsque sa main glissa sous mon tee-shirt pour toucher mon sein, sans aucune barrière. Je mordis sa lèvre sous cette caresse, provoquant de nombreux frissons en moi. Pourtant, lorsqu’il glissa le vêtement pour me dénuder la poitrine, je ne pus m’empêcher de croiser mes bras devant comme pour me protéger de son regard et je tournais le visage. « Tu vas voir mes bourrelets... »

Gertie se mordit de nouveau les lèvres et mon regard devint fiévreux rien que pour elle. Je n’étais plus le garçon sage de Greenwich Village, mais le garçon fou d’amour qui désirait sa copine comme un dingue. Je l’embrassais sans ménagement, au diable, les gestes tendres pour l’instant. Elle me répondit et ne me repoussa pas un seul instant. Je me stoppais au dessus d’elle, l’observant un long moment. Je détaillais tout, voulant garder ce moment gravé dans ma tête pour toujours. Elle m’obligea à revenir à sa la source des premiers émois et je ne me fis pas prier. Caressant ses hanches et remontant vers sa poitrine que j’avais déjà effleurée à quelques reprises. Sa peau était encore chaude de sa douche et sentait le savon. Elle se mordit une nouvelle fois les lèvres et le feu s’empara de moi, je soulevais son haut, mais elle se cacha et je souris à sa réflexion. « Tu plaisantes, j’adorerais voir ça et les embrasser » Je retirais doucement ses bras, lui montrant combien, je l’aimais telle qu’elle était. Mon regard en disant long sur la beauté devant moi, sentait elle cela à mes yeux ? J’espérais. Je saisis sa paume, embrassa sa main, caressant ma joue avec. Elle réagissait et je me sentais bien. J’ôtais mon haut pour être à égalité, mais aussi pouvoir sentir son corps contre ma chair. Je glissais sur elle, allant jusqu’à son cou et déposant une myriade de baisers. Elle était cachée par mon corps maintenant. « Bébé…ce que j’aime t’embrasser comme ça. Te sentir là…et…t’es belle…j’ai envie de toi, de ton corps…j’ai envie de le voir vibrer »

« Tu plaisantes, j’adorerais voir ça et les embrasser » J’eus un sourire alors qu’il retirait mes bras de devant ma poitrine. Son regard était doux, protecteur, je me sentais bien devant lui bien qu’encore un peu gênée. Je fermais les yeux lorsqu’il déposa un baiser sur ma main. Je les ouvris lorsqu’un souffle froid recouvrit mon corps et Stew venait de retirer son tee-shirt. Il s’allongea sur moi, et j’eus un sourire à ses paroles. « Bébé…ce que j’aime t’embrasser comme ça. Te sentir là…et…t’es belle…j’ai envie de toi, de ton corps…j’ai envie de le voir vibrer » Je croisais son regard brillant, passant une main sur sa joue. J’avais un mélange de stress et de désir qui s’alternaient en moi. « Moi aussi… J’ai envie de toi, Stew… » Je posais mes deux mains sur ses joues, déposant un baiser sur ses lèvres. « Apprends-moi… » Il eut un sourire et je glissais mes mains sur ses épaules, dans son dos pour apprivoiser son corps, pour le connaître avant qu’il ne devienne plus intime. Sa bouche retourna dans ma nuque et je lui laissais plus de place en soulevant la tête. J’aimais déjà qu’il le fasse seulement, ça n’avait jamais été dans un but sexuel. Ses mains descendirent sur mon ventre, sur ma poitrine et je lâchais quelques soupirs, plus encore lorsque sa tête disparu sur mon buste pour embrasser mes seins. Je ne pensais pas que ça serait aussi plaisant. Paupières closes, bouche entre ouverte, je me laissais complètement contrôlé par mes sensations et ce désir qui m’habitait.

« Moi aussi… J’ai envie de toi, Stew… » Sourire en coin qui ne lâchait plus mon visage. Je venais d’être rassuré sur une chose, elle n’arrêtait pas la séance câline me laissant frustré et sans doute de mauvais poil. « Apprends-moi… » Lui apprendre, non, mais lui montrer oui. Je laissais ses mains explorées mon dos, prenant mon temps pour qu’elle soir en confiance avec moi. Après de multiples soupirs de sa part, je compris qu’il était temps de monter d’un cran et j’allais déposer les lèvres sur sa poitrine entière découverte pour moi. Ma langue se fit mutine, jouant avec les morceaux de chairs plus foncés qui n’attendaient que moi pour se dresser. Je les embrassais, les léchais pour finalement, souffler dessus. Son corps vibrait doucement, ses soupirs étaient un bon baromètre pour moi afin que je sache si elle avait des points plus sensibles que d’autres. Elle stoppa ma main lorsque celle-ci s’aventura vers ses hanches et je compris qu’elle n’était pas encore tout à fait relâchée. Très bien, j’allais passer à la vitesse supérieure. Je me laissais glisser sur le côté, son dos collé à mon torse, en position cuillère en gros. De là, j’avais accès à son corps, mais aussi à son cou. Plongeant mon visage dans celui-ci, je la laissais prendre la mesure de son plaisir alors que je glissais ma main sur son entrejambe sans venir toucher directement. Elle se cambra sous cette caresse et je frottais ma paume de plus en plus fort afin de lui faire sentir le vrai plaisir et qu’elle ne soit plus maître de ses actions. Le désir est sauvage et prend le pas sur beaucoup de réticence, l’envie est plus forte que tout, c’est l’instinct. Elle gémit et je souris. « Tu aimes ça ? » Lui soufflais-je à l’oreille avec une sensualité qui ne pouvait pas lui échapper.

Il n’y avait pas de mots suffisant pour décrire les sensations que je ressentais à cet instant. J’avais le corps brûlant, des frissons sur ma chair sans arrêt, et je sentais également quelque chose d’autre se passer entre mes jambes. Mon corps était tout simplement soumis aux frissons de plaisir qu’il me procurait avec ses caresses sur ma poitrine. Si j’avais imaginé qu’il toucherait avec sa bouche ma poitrine, quelques jours plus tôt, j’en aurais été malade. Sa main glissa et je l’arrêtais d’un mouvement, pas encore prête à ce qu’il découvre cet endroit beaucoup plus intime. Il se retira d’au-dessus de moi, m’incitant à me mettre sur le côté pour qu’il se colle derrière moi, comme la nuit dernière où je m’étais réveillée dans cette position durant la nuit. Sa bouche se posa dans mon cou lorsqu’il le dégagea de ma longue chevelure. Je soupirais légèrement, me lâchant de plus en plus avec lui. Sa main se posa en bas et je me cambrais légèrement, comme un électrochoc de cet attouchement inattendu. Sa main bougea, effectuant un mouvement rapide qui provoquait nombreux soupirs en moi, jusqu’à un gémissement à la suite d’un tremblement de plaisir plus intense. « Tu aimes ça ? » Je tournais le visage pour croiser son regard, étirant un sourire. « Oui… » Cela sembla lui plaire, il m’embrassa avec force en continuant son frottement sur mon intimité, à tel point que je dus attraper son poignet sous l’intensité de ce que je ressentais. « Qu’est-ce que… moi… Je dois faire pour toi ? » Je me retournais lentement pour être en face de lui, caressant son torse du bout des doigts, mon index retraçant le fin duvet sombre sous son nombril et je suivis l’élastique de son boxer qui dépassait, allant de la hanche droite à la gauche tendrement. J’allais jusqu’à sa bouche, insatiable de nos baisers alors que ma main maladroite descendit pour recouvrir la bosse de son jean. C’était à la fois terrifiant et excitant de sentir ce qui allait bientôt prendre mon innocence. Il grogna contre ma bouche et je le mordis avec un soupir, ses mains elles, continuant des caresses sur mon corps. Mes doigts dénouèrent les boutons de son jean, faisant glisser la fermeture en frôlant son membre au travers du boxer. L’aidant, son jean quitta bientôt ses jambes. Il se plaça au-dessus de moi, ondulant légèrement pour me préparer à ce qui allait bientôt arriver. Je croisais ses prunelles, l’attirant contre moi avant de murmurer : « Tu as un préservatif ? »

« Qu’est-ce que… moi… Je dois faire pour toi ? » Faire pour moi, rien en réalité, si ce n’est continuer ce qu’elle faisait déjà. Je ressentis mon corps vibré lorsqu’elle passa son doigt sur la fine toison près de mon nombril. Mes lèvres s’entrouvrirent et je la laissais venir vers mon visage acceptant comme un cadeau le baiser qu’elle me donnait. Je ressentis la contraction de mes muscles, dès le moment où sa main frôla l’endroit de mon corps propice à l’amour. Les yeux brillants de désir, je la contemplais sans paroles, continuant à parcourir sa chair, la serrant par moment, signifiant mon envie d’elle. La morsure qu’elle me donna, redressa le duvet de mon corps et provoqua des frissons sur mon anatomie. Mes mains devinrent plus entreprenantes et les siennes tout autant, avec dextérité, je me retrouvais sans mon jean et je ne put que devenir sur elle, frottant mon corps au sien dans une danse lascive prémices de nos ébats prochains. « Tu as un préservatif ? » je me redressais réfléchissant un moment avant de grimacer. « Dans mon tiroir oui, ici…non…Je vais allez en chercher un… » Mais alors que j’allais la quitter, elle m’attira à elle plus brutalement, m’avouant que si je partais, elle n’était pas certaine de pouvoir à nouveau se sentir aussi bien que maintenant. J’eus un sourire et je plaçais mes mains autour de son visage. « Tu ne risques rien avec moi…mais…faudra que tu prennes la pilule demain, c’est tout… » Elle hocha de la tête et je lui souris tendrement, la rassurant encore par des mots et retournant dans le mutisme pour la couvrir de caresses et de baisers suaves. C’était enivrant d’être ainsi avec elle, et j’avais attendu ce moment longtemps pour ne pas en profiter comme il se devait. Me redressant, je passais un doigt sous l’élastique de son bas, la voyant regarder mes mains sur elle. « Voilà un pyjama qui se sent de trop…. » Je fis glisser le vêtement avec lenteur découvrant sa chair qu’elle voulut cacher, mais je l’en empêchais, embrassant le haut de sa cuisse avec appétit. « Non….Laisse-toi faire… »

« Dans mon tiroir oui, ici…non…Je vais allez en chercher un… » Il se redressa légèrement, prêt à partir pour aller jusqu’à sa chambre en prendre un. Il en aurait pour cinq minutes ou plus, instant où j’allais réfléchir et certainement refuser après qu’on continue. Non, mieux valait continuer. Tant pis, je ne risquais pas de tomber enceinte puisque je prenais la pilule. « Non, reste parce que sinon… Je… J’aurais réfléchi et… » Il m’offrit un sourire, encadrant mon visage de ses mains. « Tu ne risques rien avec moi…mais…faudra que tu prennes la pilule demain, c’est tout… » Je remuais de la tête, un sourire à chacun des mots qu’il prononça. Nos corps s’apprivoisèrent encore un moment avant qu’il ne se redresse au-dessus de moi, glissant un doigt au niveau de mon pyjama. « Voilà un pyjama qui se sent de trop…. » Je fermais les yeux alors qu’il faisait glisser le vêtement le long de mes jambes. J’étais gênée de dévoiler cet endroit, posant mes mains d’ailleurs pour me cacher mais il les retira en m’embrassant et j’eus un frisson. « Non….Laisse-toi faire… » J’eus une profonde inspiration, comme pour me donner du courage alors qu’il déposait de nombreux baisers le long de mes cuisses, remontant jusqu’à mon ventre non sans frôler mon intimité. J’avais le palpitant au maximum, des frissons sur la chair. Il s’éloigna pour retirer son boxer avant de revenir vers moi. J’eus un sursaut lorsque sa main toucha mon intimité et je plaçais mes mains sur ses épaules. Il commença de nombreuses caresses à cet endroit, faisant remonter la chaleur en moi seulement, lorsqu’il se plaça entre mes cuisses qu’il avait écarté, mon angoisse revint si rapidement. Il tenta de venir mais j’étais trop crispée et la douleur n’était pas agréable. Je tournais le visage sur le côté, les sourcils froncés alors qu’il tentait de me rassurer pour que je sois moins crispée. C’est incontrôlable. « Je suis désolée… » avouais-je d’une voix nuancée, des larmes au coin des yeux..

Alors que j’allais venir en elle, je sentis sa crispation et je ne parvins qu’à lui faire du mal et moi avec. Si elle continuait à se crisper, d’une je ne pourrais rien faire, mais en plus, je ne ferais que nous faire mal mutuellement. Caressant son visage tendu, je me retirais attendant encore le moment venu. « Ne sois pas désolée, c’est normal et tout ira bien. Est-ce que tu me fais confiance ? » Elle remua la tête et cela me suffit. Glissant ma main entre elle et moi, j’allais caresser la petite excroissance de chair cachée au niveau de son intimité. Elle redressa la tête et son corps se contracta. « Doucement…ça va aller… » Mon doigt montait et descendait le long de ce petit morceau de chair si sensible et porteur de jouissance. Elle m’attrapa le bras et je lui fis comprendre par le regard que tout allait bien. Elle gémit et tenta de s’empêcher de pousser un cri et je posais rapidement mon autre main sur sa joue, me tenant par le coude. Je retrouvais sa bouche, alors que sans même la prévenir, mon doigt alla en elle, je sentis son corps se contracter sur mon index, je poursuivis malgré ses mouvements de tête qui voulaient que j’arrête je ne lui faisais pas mal, je le savais. Elle devint de plus en plus humide et je continuais ma progression allant de plus en plus loin et surtout en plaçant un doigt supplémentaire pour l’habituer. Subitement, elle se cambra d’un coup, lâchant un gémissement plus fort et s’accrochant à l’oreiller. Elle venait de jouir et j’en étais moi-même complètement retourné de la violence de sa passion montante. Doucement j’arrêtais mes mouvements, l’observant, les joues rouges et le souffle difficile. « Je crois que tu seras plus détendue maintenant » Elle secoua la tête, semblant incapable de bouger plus. J’en profitais pour me glisser de nouveau en elle, la sentant se contracter, mais j’y allais doucement. Elle grimaça, mais j’étais déjà là et après quelques secondes de présence, je débutais une danse entre ses hanches. SA chaleur bien qu’uniquement présente à un endroit de mon corps me couvrait de frissons. « Gertie…Bébé…. » Je fermais les yeux, grognant un peu avant de trouver sa bouche dans une bataille endiablée.

« Ne sois pas désolée, c’est normal et tout ira bien. Est-ce que tu me fais confiance ? » J’hochais de la tête. Oui j’avais confiance en lui mais, j’étais bien trop crispée pour réussir à faire ça. Rien n’allait chez moi. Il glissa une main sur mon intimité, jouant avec le bouton de chair. Je redressais la tête sous la sensation que cela me procura. « Doucement…ça va aller… » Son regard ne quittait pas mon visage, alors que petit à petit, je subissais avec plaisir ce qu’il faisait sur moi. J’attrapais son bras comme pour qu’il arrête parce que je sentais bien que ce qui subvenait allait être dévastateur. Ma bouche laissait évacuer des gémissements prononcés que je ne retenais pas. J’avais chaud, tellement chaud et mon corps se recouvrait légèrement d’une fine pellicule de sueur. Quelque chose entra plus au sud et je me contractais. Je secouais la tête, ce n’était pas douloureux, foutrement non mais inconfortable et dérangeant, comme si je n’avais pas le droit de prendre autant de plaisir comme ça. Puis, sans que je ne le sente venir, une vague brûlante remonta jusqu’à mon cerveau, me faisait gémir fortement et rendant mon corps tout léger. J’avais l’impression de m’enfoncer dans le matelas. « Je crois que tu seras plus détendue maintenant » Je remuais de la tête, je n’avais pas la force de lui dire oui, mais je l’attendais. Je me sentais beaucoup moins crispée, plus accueillante que précédemment. Et lorsque son membre entra jusqu’au bout, provoquant une grimace sous la brûlure éphémère, j’eus un sourire. Il commença à bouger en moi, provoquant de nouveaux frissons de plaisir. « Gertie…Bébé…. » Il grogna et j’accueillis sa bouche contre la mienne, enroulant mes bras autour de sa nuque. Nos langues dansèrent avec force, alors que son bassin prenait un rythme plus soutenue. Nos deux corps semblaient s’emboîter à la perfection et je n’avais plus aucune crainte qu’il me voit. De toute façon, avec la lumière au plafond, je n’aurais pas pu me cacher. Contre sa bouche, je lâchais un gémissement ce qui provoqua un grognement. « Je t’aime… » Mes mains glissèrent sur son corps, sentant ses muscles se contracter, rouler sous mes doigts. Sa peau était humide comme la mienne, mais je m’en fichais. Ma bouche embrassa sa nuque, mordant son lobe d’oreille et il donna un coup de rein plus fort. L’encourageant par des caresses et des mots, je succombais peu à peu à un nouveau plaisir encore plus brutal que le précédent, me faisant regretter de ne pas avoir couché avec mon amour plus tôt.

« Je t’aime… » Ces mots je les avais entendus et bien plus que cela, ils m’avaient provoqué une forte montée de sensations dans le corps. Elle me l’avait déjà dit, mais pas comme ça. Je continuais de lui faire l’amour, elle en dessous, je voulais voir son visage se contracter sous la force du plaisir que j’étais le seul à lui donner pour le moment et que je serais peut-être le seul. Je voulais y croire, même si nous étions jeunes, j’étais très épris de Gertie et je savais que la réciprocité de mes sentiments aidait dans ce sens. Prenant un rythme beaucoup plus soutenu, je me laissais aller en elle, me laissant progressivement envahir par la douce chaleur accueillante de la jouissance. Elle ouvrit la bouche, lâchant un nouveau gémissement plus fort encore et cela me déclencha mon propre plaisir, éclatant en elle, je plaquais mes lèvres contre elle. Je finis par arrêter de bouger, attendant le visage dans son cou que mon cœur reprenne un rythme normal. Elle fut prise de spasme qui était en réalité un rire. « J’ai fait quelque chose de mal ? » Elle m’avoua que non, qu’elle était juste stupide d’avoir tant attendu. « Ça n’a rendu ce moment que meilleur, bébé… » Je frottais mon nez au sien avant de rouler sur le dos, les bras en croix et soupirant de bien-être. « J’ai faim…les pizzas vont être froides… » Je partis dans un éclat de rire, alors que je l’approchais de moi, la serrant contre mon torse. « Je t’aime aussi, bébé…bien plus encore maintenant »

Peu à peu, mon corps devenait brûlant si bien que je lâchais un profond gémissement de plaisir, celui-ci se répercutant dans la pièce tant que je n’avais pas été discrète. Il sembla se raidir au-dessus de moi, s’écrasant dans mon cou et j’encerclais son corps, le cœur battant. J’avais un sourire béat sur les lèvres et je ne pus retenir un rire, il se redressa. « J’ai fait quelque chose de mal ? » « Non, je regrette juste d’avoir eu si peur pour…rien. D’avoir été si stupide pour attendre autant… » « Ça n’a rendu ce moment que meilleur, bébé… » Il frotta son nez au mien et je fermais les yeux, profitant de ce moment de tendresse avant qu’il ne quitte mon intimité, roulant sur le côté et je l’observais avec un sourire. « J’ai faim…les pizzas vont être froides… » J’eus un sourire, moi aussi j’avais faim et avec un coup d’œil sur mon réveil, nous avions en effet prit notre temps. Il m’attira contre lui et j’enroulais une jambe à la sienne, ma main sur son poitrail. « Je t’aime aussi, bébé…bien plus encore maintenant » « Moi aussi mon cœur ! » Il déposa un baiser sur mon front et je profitais encore de sa présence avant de me redresser, proposant d’aller faire réchauffer les pizzas dans la salle commune. J’enfilais rapidement mon pyjama, revenant après dix minutes et on mangea, encore plus complice. Entre becqueter et baiser, puis après, le ventre repu, je proposais avec un sourire. « On prend notre quatrième douche ? » Il partit dans un rire et je le suivis, l’emportant avec moi pour un câlin sous la douche.