Ma trombine
Serayel Lewis est un homme assez imposant, il est assez grand de part sa taille. Mais pour ne pas arranger tout cela, il a cette fâcheuse tendance à se tenir toujours très droit comme un i. Il avoisine le mètre quatre vingt dix environ, mais il ne passe pas sa vie à se mesurer fort heureusement ! Cependant, grand ne rime pas forcement avec maigre ou squelettique. Ne pas faire d’un cas une généralité ! Ce serait une grave erreur ! Comme nous vous le disions plus haut, il ne fait pas partie de ces gens que l’ont pourrai comparer à un haricot vert ! Il est plutôt bien proportionné par rapport à sa grande taille. Sans être trop imposant il arrive quand même à impressionner par moment ! Mais ce qui fait que cet homme impose un grand respect quand on le voit, ce n'est pas sa taille mais son regard. En effet, il a un regard très expressif. Ses yeux ronds sont d'un marron-noire très vif qui change au grès de son humeur, chose qu'il tient de sa chère mère. A chaque mouvement de cils, à chaque mouvement d'œil, ils inscrivent sur son visage une expression bien précise, celle qu'il veut faire paraître et croyez le ou non, cela en a surpris plus d’un ! A part ses yeux d'une couleur relativement surprenante et un grand corps bien proportionné, on peut dire encore de Serayel que c'est un homme aux cheveux châtain foncé. Ils ne sont pas très, très long, mais il tient quand même à ce que ces cheveux garde ont longueur minimal ! Attention ! Je n’ai pas dit ressembler à Choubakka ou un curé ! Non, quelque chose de normal quoi ! Maintenant à vous de regarder ! Donc réitérons un peu ce qui a été dit, il est assez grand, plus épais qu’un haricot vert. Des yeux qui changent en fonction de son humeur… Quand la fatigue l’a emporté sur ses bonnes ondes, ses yeux peuvent paraître d'une couleur assez noir. Quand il est calme et détendu ils sont d’un marron très expressif, mais quand la joie est au rendez vous, il arrive que ses magnifique yeux virent au gris. Entre deux, on ne sait guère définir leur couleur précise. Noisette ? Marron ? Gris-marron ? Marron-noir ? Là est la question ! Le passage des années alourdit peu sa silhouette et entrave à peine sa démarche royale. La tête est haute, bien plantée au-dessus d’épaules larges. Lorsqu'on le voit s'asseoir et croiser les jambes, on dirait que c'est un monarque qui s'installe sur son trône. De naissance, il possède une tâche brune au niveau de l’intérieur du coude, les seules personnes à savoir son sa famille et les êtres plus proches de lui ! Cette tâche est un héritage de son père qu’il a eut plaisir à voir sur le coude de son fils. Il possède aussi deux tatouage, un officiel, puisque il s’agit de deux dragons type chinois enroulés sur eux même et un deuxième qui doit rester officieux et pour cause, il s'agit de deux mots sur chacun de ces poignet Hope et Believe. Bien, nous savons que la perfection n’existe pas ! Ne soyez pas triste mesdames, ce qui entrave son physique, et bien, on peut tout de suite dire qu’il ne se rase pas souvent. Juste une fois tous les trois ou quatre jours, le rasage pour lui est une véritable corvée dont il se passerait bien volontiers car il se coupe à chaque fois. Et puis quand il va travailler, il ne va pas faire un défilé inutile donc de perdre 10 voir 15 minutes dans son temps pour ôter cette barbe. Mais quand il prend le temps de raser, c’est pour deux raisons simple de compréhension, le première étant que sa princesse pleure un peu quand son père vient lui faire un bisou, il pique lui a-t-on dit. La seconde étant qu’il se refuse de faire le concours de la plus longue barbe avec ces vieux fou d'irledais ! Quelle horreur !

Ce que je suis !
Il est très rare chez un homme d’aimer la beauté pure, celle qui en théorie ne se fane jamais. Il aime les choses esthétiques et mieux vaut ne pas chercher à comprendre pourquoi. C’est quelqu’un de très droit, c’est pour ça qu’il aime que tout soit carré, planifié en avance et bien rangé. Non, ce n’est pas un maniaque du rangement au point d’en devenir chiant, non, mais c’est quelqu’un qui passera derrière vous en silence pour ranger ce que vous venez de déplacer ! Ce qu’il apprécie aussi grandement, c’est de ce lever le matin, de prendre son café en train de lire le journal tranquillement, s’il n’a pas ce moment personnel pour lui, il se montrera très grognon. Enfin, nous allons conclure par ses pêchés mignons. Et oui, il ne faut pas l’oublier, monsieur raffole de chocolat. Et c’est pour dire ! Il a toujours une tablette sur lui... On trouve dans cette liste des poires, mais aussi du jambon crue… La liste ne s’arrête pas là, mais on ne va pas passer toute la journée à énumérer point par point les goûts de Monsieur.

Une chose est sûre ! N’essayez d’approcher Serayel avec un insecte quelconque et quel qu’ils soient ! Il a en horreur les insectes, il irait même jusqu’à se balader avec une bombe contre les insectes, parait à asperger n'importe quels petits insectes qui viendraient se hasarder là sous son nez... Ce n’est pas le genre de personne qui pousse un hurlement d’effrois à la vu d’une bestioles rampantes, marchant à 6 ou 8 pattes, volant ou non, non, disons que dans un calme magistral et une rapidité effrayante, la bébête se retrouverait très rapidement raide morte par terre. Mais parlons aussi des plantes. Déjà que Serayel n’a pas la main verte de naissance, c'est l'amour des plantes de sa grand-mère fleuriste qui ont traumatisé le jeune homme. Jamais, au grand jamais on ne verra Serayel s’approcher d’une plante. Il la contournera au mieux, au pire il va la faire mourir à coup de bombe insecticide… Mais sa plus grande phobie reste celle du feu. Cette peur là naquit le jour de la mort de ces parents et de son frère ! Il n’aime pas rester prêt d’un feu de bois sans être préoccupé et nerveux, contrairement aux deux autre cas cité plus haut, cette peur là ne disparaîtra jamais !!!

Rien ne paraît inaccessible à Serayel. La difficulté le stimule et l'amuse. L'ardeur qu'il met à accomplir un projet est proportionnelle au caractère grandiose que ce projet offre. En outre, il aime mener cent combats à la fois, même s'il sait que le risque d'épuisement l'attend en permanence. Il remet tout à plus tard, même lorsque c'est déjà trop tard sauf quand il s’agit de sa famille ! Il sait pourtant qu'il y a un temps pour chaque chose et que l'on doit respecter les délais sous peine d'inefficacité. Serayel essaie quand même toujours de mener à bien tout ce qu'il entreprend. Mais ce perfectionniste s'épuise à force de s'occuper des détails comme s'ils étaient l'essentiel. Il ne se sent bien dans sa peau que lorsqu'il est en train de faire quelque chose, surtout quelque chose de difficile. Plus un objectif est difficile à atteindre, plus il l'attire. Il ne se pressera jamais ; et tandis que les autres roulent à plus de cent kilomètres à l'heure, il préfère aller à pied si les circonstances le lui permettent. Il s'agit d'un personnage qui sait allier à merveille le charme à l'autorité. Sa présence met instantanément les autres sur la défensive. Il serait capable de surprendre ses interlocuteurs leur faisant comprendre son coup de nerfs. Il regrettera l'incident peu après, se consolant en pensant qu'il n'y avait nulle trace de méchanceté. Il doit se défier de son tempérament coléreux. Ses colères explosives sont de courte durée, comme des orages d'été. Mais s'il peut les oublier facilement, ceux qui en ont été victimes ne sont pas forcément prêts à les lui pardonner. Il est rare de le voir en colère. Et lorsqu'il se fâche, c'est vraiment parce qu'on a ajouté la dernière goutte pour faire déborder le vase. C’est un être assez riche en contradictions. Il est aussi à la fois conservateur et révolutionnaire ; cette ambiguïté se manifeste non seulement au niveau de ses pensées mais aussi dans son comportement. Son esprit de contradiction et de provocation n'est que l'expression de son profond désir de notoriété et non la manifestation de l'humeur d'un refoulé ou d'un révolté. La vie auprès de Monsieur Lewis n'est pas facile, à moins que vous n'ayez le sens de l'humour assez aiguisé et beaucoup de tolérance ou encore une grande facilité à prendre la parole. Même muet il serait capable de se montrer rappant. Son défaut le rend souvent désagréable et constitue un grand obstacle à son entourage. Mais le danger qui menace son bonheur est qu'il a tendance à dépasser les limites raisonnables. Serayel a beaucoup de patience et de maîtrise de soi. A la différence de certaines personnes qui se fâchent mais rentrent leurs colères, lui ne se fâche même pas. Il serait bien malaisé de le mettre en colère. C'est là une de ses grandes qualités qui force notre admiration. On le dit volontiers revêche ou même antisocial. Lorsqu'il a cessé d'aimer ou d'être aimé, que ce soit un objet ou même une personne, on ne peut trouver en lui trace de déception ou de haine : il met simplement une croix sur l'ancien objet en question. Il est plutôt difficile à vivre dans son genre à cause de l'instabilité de son comportement. Pourtant, ce n'est pas un homme irréfléchi et superficiel. D'une curiosité insatiable, il s'intéresse à tout et notamment aux sciences susceptibles de donner un semblant de réponse. Il comprend vite ce qu'il lit et peut avoir des pensées extrêmement intéressantes. On a aussi intérêt à solliciter ses conseils qui sont la plupart du temps d'une grande valeur. À le voir évoluer, on pourrait être amené à le prendre pour un faible. Mais on se tromperait. Sa faiblesse n'est qu'apparente. Serayel a beaucoup de fortitude d'âme et une volonté de fer. Il est parfois considéré comme "faible". Dire "non" exige de lui un effort considérable qu'il a horreur de faire. Il agit assez souvent sur des coups de tête, mais seulement lorsque rien de vraiment vital n'est en jeu. Pour le reste, il sait faire preuve de bon sens et se conduit en personne réfléchie. Serayel ne cherche pas à tout comprendre et à tout expliquer. Il échappe ainsi à des angoisses inutiles dont bien des gens sont victimes, et jouit de la sérénité devant les énigmes de la vie. Il aime la vie, la croque à belles dents, dans tous les sens tu termes, et ne refuse point les douceurs qu'elle lui offre. L'orgueil et la vanité font habituellement partie intégrante du comportement du monsieur. Citons aussi sa sincérité. Incapable de dire un mensonge, il est transparent à tous… On peut quand même avoir une absolue confiance en lui. Il a aussi un cœur tendre et refuse rarement une faveur qu'on lui demande. On le trouve presque toujours engagé dans quelque travail. On doit quand même reconnaître qu'il possède un pouvoir exceptionnel de perception : on dirait qu'il a un sixième sens car il détecte sans peine les mensonges avec sûreté. Doué d'une sensibilité exacerbée, Serayel est assez philosophique ; au sens mélioratif du terme. Quel genre de livres peut-on voir dans sa bibliothèque bien garnie ? Il ne faut pas être sorcier pour le deviner : ce ne sont pratiquement que des livres tordu ou d’autres qui font partie intégrante de la littérature anglaise, américaine ou française. À part le fait que son intelligence est très vive, il possède une intuition exceptionnellement pénétrante.


Ce que vous n'auriez pas su sans moi  !
.♦. Il est muet mais pas sourd .♦. Il est papa d'une petite princesse qui elle n'est pas muette .♦. Il a un don pour l'informatique .♦. il comprend et écrit cinq langues différentes .♦. il joue de la guitare et du piano qu'il enseigne à sa fille .♦. il est allergique au pollen .♦. il a peur du feu .♦. il a peur des insectes .♦. il pratique le langage des signes avec toute ma famille .♦. il adore dessiner il a d'ailleurs un bon coup de crayons .♦. Il se balade de temps en temps avec une bombe insecticide .♦.  Il aime les choses rangé et propre .♦. Il n'a jamais fumé et n'a jamais bu une goutte d'alcool .♦. Il a l'habitude de se lever le matin, de prendre son café en train de lire le journal tranquillement .♦. Il raffole du chocolat, il a toujours une tablette sur lui pour lui et sa fille .♦.  Il mange peu de fruit et légumes de nature mais ne saurait résister à des poires .♦. Il mange beaucoup de viande, mais au moins une fois par jour il mange du jambon crue .♦. Je ne suis pas du tout sportif .♦. Il aime passer des heures à contempler le plafond .◆. Il se mord toujours la lèvre inférieure quand il réfléchit .◆. Il n'aime pas avoir tort .◆. Il a toujours besoin de faire quelque chose .◆. Il est capable de savoir si quelqu'un lui .♦. Il est chrétien et est très croyant depuis sa naissance .♦. Il a été élevée de façon à survivre, à ne rien devoir à personne .♦. Dans sa vie, il a eu des relations amoureuses catastrophiques, maintenant il demande constamment l'avis de sa fille .♦. sa couleur préférée est le vert .♦. Il a un côté cleptomane .♦. Est très tactile : Adore faire des câlins! .♦. Est très chatouilleux .♦. Prend sa douche brûlante. .♦. Il a tendance à être très maladroit .♦. Adore lire, ça a été son passe-temps le plus courant ces derniers temps .♦. N’a jamais été ponctuelle .♦.

Nous allons passer les cours d’anatomie et celui des petites abeilles qui butinent et tout le tralala qui va avec pour en venir directement au dix-huit février. Très tôt dans la matinée même si vous voulez savoir, vers cinq heures du matin, Serayel vit enfin la lumière du jour –enfin non de la lampe de chevet mais c’est pareil on ne va pas chipoter- ainsi les Lewis avait un second héritier qui veillerait à garder l’estime de cette petite famille très méconnue… Nathanaël Serayel Althidori Lewis fut le deuxième de deux enfants… Le premier petit garçon se prénommant Sylwer Sergueï Gabrieù Lewis. Deux petits garçons, deux petites merveilles de la nature. Mais malheureusement, Madame Lewis, Grace de son prénom ne survécut pas à ce deuxième accouchement. Elle mourut quelques minutes après la naissance du petit Serayel. Walter Lewis en fut plus que dépité. Sa femme, son épouse, celle qui venait de lui donner un deuxième fils ! Décéder en couche pour un caprice… Il fut très marqué par la mort si jeune de son épouse, à vingt-huit ans, cela devrait être un crime de mourir si jeune ! Walter ne perd pas le nord, il éduqua lui-même ses deux fils. Leur apprenant avec dureté, froideur. Les deux garçons jouissaient tous deux d’une grande complicité pour ce soutenir face à ce père aussi dur qu’un roc ! Il ne change pas que ce joyeux bébé, il reste toutefois un peu bizarre. Le bébé est d'un calme impressionnant. Pas un pleure, pas un gazouillis le calme plat. Comment penser que Serayel alors encore en couche culotte ne pourrait jamais appeler son frère par son prénom ou prononcer le moment papa... A l'âge de 3 ans, il est déclaré Muet, mais bien entendant. Il ne pourra jamais parler, tout cela est du à une atrophie des cordes vocales de naissance. Son père et son grand frère suivent alors des séminaires et apprennent avec leur fils le langage des signes pour pouvoir parler avec leur fils et avoir un minimum de conversation... Toutefois, cette atrophie ne l'empêche en rien de grandir épanouis et bercé par le plus grand des amours. Celui d’un frère très proche ! Sylwer a toujours refusé de voir son frère partir dans une école spécialisée, mais son père ne jugeait pas les choses de la même façon…

Serayel est envoyé dans un institue pour sourd muet dès l’âge de quatre ans. Revenant tous les week-ends auprès des siens. Jouer avec son grand frère est pour lui un bonheur qui lui permet de sourire. Il n’est pas bien dans son institue, il se sent complètement différent et est différent, chose que les autres lui montre en le laissant à l’écart. Il est juste muet et pas sourd lui… Malheureusement la dureté de son père ne lui permet pas de se lancer à demander à être dans une école tout ce qu’il y a de plus normal…

Alors que Serayel s’apprêtait à fêté son sixième anniversaire, un terrible accident se produit. Par chance il n’était pas sur les lieux et n’en garde que les souvenirs qu’on lui a dit ! En effet, c’était en en fin de semaine, un dimanche soir quand un incendie s'abat sur la maison Lewis. Mais pour mieux comprendre, il faut remonter dans le temps, pendant le dîner de famille. Syllas mangeait de bon cœur, parlant avec son père, heureux de vivre, et ça ce voyait ! Mais à côté Serayel se sent un peu mis à l'écart. Malgré les cinq ans qui séparaient les deux jeunes garçon, Sylwer avait toujours eut la préférence de Walter. Ce dernier avait d'ailleurs un peu trop tendance à faire culpabiliser Serayel en l'accusant à tort peut être de la mort de leur mère... Une fois le repas terminé, Serayel fut invité à rejoindre sa chambre pour préparer ses affaires avant de prendre le bus qui le mènerait dans la nuit à son école. Sans se faire prier, il obéit, sans penser une seule seconde que se serait la dernière fois qu'il verrait son père et son frère vivant... Le jeune garçon monta dans sa chambre où il commença à finir sa valise sans prêter attention au reste, sans poser un seul regard autour de lui pour se demander pourquoi son frère ne remontait pas pour l’aider. Il tenta de redescendre avec sa valise, mais la porte de la salle à manger était bizarrement, il essaya de l’ouvrir en vain. Alors des volutes de fumées commençaient à apparaître sous la lourde porte mais il ne pouvait rien faire ! Pris de panic il a couru hors de la maison chercher de l’aide…  Mais le problème est vous l’avez bien deviné, comment un muet peut demander à l’aide ? Le problème étant bien là et malheureusement il a pas mal galéré avant de trouver quelqu’un pour l’écouter. Et une fois le voisin bienveillant trouvé, les secours appelés,  le feu éteint, les corps calciné de Walter Lewis et Syllas Lewis furent retrouvés.

Emmené par la police, il fut laissé dans un endroit qu’il  connaissait assez mal. Il était chez son oncle Horace. Ce dernier en compagnie de sa femme regardait le nouvel arrivant avec des yeux ronds. Serayel était perdu. Pourquoi était-il là en compagnie de personnes qu'il n'avait du voir qu'une fois ou deux de toute sa vie ? Serayel en eu gros sur le cœur, son frère... Son père... Pour lui c'était impossible. Et visiblement l'oncle Horace pensait la même chose... Mais il n’avait pas le choix, il était tenu de s’occuper du petit garçon le temps qu’un jugement de garde soit rendu. Horace traita son neveu comme un pestiféré ! Il s'occupa de lui pendant trois jours, le laissant le temps de dormir, de se reposer. Détesté de sa tante et devant son manque de parole, Serayel fut délaissé dans un orphelinat. Lorsqu'il se réveilla, il était dans un de ces lits miteux recouvert d'une fine couche de poussière... Deux assistantes sociales virent le voir pour lui dire que le jugement prendrait beaucoup de temps et que son oncle n’ayant pas du tout les moyens l’avait laissé là pour son bien.  

Il y resta pendant une année complète le temps que son cas soit traité. Enfin au tribunal en présence de gens qu’il n’avait pas beaucoup vu. Au final c’est sa grand-mère qui obtient sa garde ! Cette dernière est une grande fleuriste à New-york. Il est inscrit dans une école tout ce qu’il y a de plus normal et se fait suivre par une auxiliaire de vie. Sa vie s’apaise, il remonte doucement la pente de sa vie. Il déteste toutefois le magasin de sa grand-mère, trop de fleur, de pollen, il a du mal à le supporter mais sa grand-mère le bichonne d’un amour fort et incommensurable !

Mais arrivé au collège, Serayel refuse toute aide de la jeune auxiliaire et tente de se faire une place et de se faire comprendre de ces camarades, mais rien n'ai plus dur que les collégiens entre eux. Il se renferme un peu sur lui-même. Il va arriver à sortir de sa torpeur grâce à l'écriture. Il tient un journal intime où il retrace tout ce qu’il pense et ce qu’il lui arrive ça lui permet de s’extérieurs. Il réussit au niveau de ses études sans être aider d’une auxiliaire, apprenant à lire sur les lèvres et parlant avec sa grand-mère en langages des signes ou avec ces collègues avec une tablette...

C’est durant ces jeunes années, qu’il rencontre celle qu’il juge être la femme de sa vie. Il était jeune et même un peu trop naïf parfois ! Il pensait qu’elle acceptait bien cette maladie sur lui et lui se voit vivre longuement avec elle. Mais il ne connaissait pas l’évolution de sa relation et ne savait pas ce qui allait se passer. Après trois ans de relation, Serayel voit sa petite amie changer d’humeur comme jamais. Il ne comprend jusqu’au jour où il faillit se sentir mal face à la souffrance soudaine de sa petite amie. Une fois à l’hôpital et après des heures d’attente sans réponse, une infirmière lui présenta un petit poupon et lui présenta sa petite fille… Sur le vif, il demande à sa grand-mère de venir à l’hôpital. Cette dernière est surprise mais pour son petit fils qu’elle aime elle est capable d’accepter tout. Elle en devient même complètement gaga de sa petite fille. Le temps d’un week-end, sa grand-mère lui fait faire des achats pour cette petite princesse.

Serayel arrête ces études de langue pour se lancer dans des petits boulots pour permettre de subvenir au besoin de sa petite amie et sa fille… Mais plus le temps avance plus le couple se détache. Sa petite amie commence à fuir de plus en plus ses obligations, jusqu’à complètement disparaître de la circulation avec une lettre d’adieu. Seul et complètement attristé, il reste seul avec sa fille et sa grand-mère.

Il se débat avec lui-même pour faire vivre sa fille normalement, il vogue de petits boulot en petit boulots jusqu’à ce que la prunelle de ses yeux rentre à l’école ! De là, sa grand-mère le pousse à reprendre ses études mais il refuse dans un premier temps. Puis devant l’insistance de sa grand-mère il finit par céder et reprendre les études qu’il avait entreprit de prendre avant la naissance de sa fille. Il est donc en filière de langue, apprenant (ou révisant) cinq langue différentes en vue de devenir traducteur dans les domaines littéraires et cinématographique dans le sous titrage.