« Habituellement, les gens ont tendance à dire que l’amitié garçon-fille est impossible, car souvent ambigüe. Pour moi, c’est l’amitié garçon-garçon (ou fille-fille) qui m’a toujours paru délicate, beaucoup trop intéressée pour émettre des gestes désintéressés constituant, avec la confiance, une des bases de l’amitié. » ▲ unknow
Le réveil sonna tôt, d‘une main molle je le frappais. Je devais toujours mettre mon réveil à sonner bien avant l’heure prévu si je voulais espérer ne pas arriver trop en retard. C’était maladif chez moi, et je n’arrivais pas a comprendre comment j’arrivais a perdre mes clés de voiture deux minutes avant de lever le camp… me préparant en toute simplicité a une nouvelle journée de cours je me faufilais sans bruit dans la cuisine laissant mon petit frère se reposer tranquillement. Ouvrant la cage du lapin pour que ce dernier galope un peu avant que je ne parte, je me fis un chocolat chaud vite fait mais en prenant bien soin de ne rien renverser, chose qui me ferait considérablement perdre du temps pour rien ! Je m’installais pour déguster pleinement ce petit déjeuné jusqu’à ce que j’entende maugréer à l’autre bout de l’appartement. N’y prêtant pas attention la première fois je continuais de faire ce que je faisais c’est dire boire mon chocolat. « ROXANNE ! Si tu ne viens pas chercher ce lapin immédiatement je le fait en civet je te préviens ! » Tonna la voix masculine de mon frère au travers de l’appartement. Je me redressais en cherchant le lapin du regard, il avait disparu du salon. «ça va j’arrive. Pas la peine de brailler de bon matin tu sais ! » Rentrant dans la chambre de mon frère, il s’était levé, serviette de bain en main il semblait s’essuyer. Je le fixais d’un regard inquisiteur, il me montra du doigt la bête, blottit dans les draps comme innocente « Cette saleté m’a pissé dessus… Je te jure un jure je vais le foutre dans la casserole… » ne prêtant pas attention à ce que disais mon frère, j’attrapais la boule de poil entre mes bras et laissa mon frère planté dans sa chambre.
Déposant délicatement la bête sur la table, j’allais tenter de finir mon chocolat avant de partir en espérant que je ne sois pas en retard une fois de plus… Arriva l’heure fatidique du départ. Rassemblant mes affaires, attrapant les clés de voiture que mon frère tenait je filais sans demander mon reste. L’air matinal était plus que froid et mon bonnet n’empêcher en rien la morsure du vent sur mon visage. Une fois installé dans ma voiture je me sentais comme en sécurité contre la météo et tant d’autre chose… Comme tous les jours les bouchons dans al ville m’avait fait arriver en retard, énième remarque de mon professeur, énième haussement d’épaule, bref, c’était devenu habituelle maintenant. Je savais faire avec depuis le temps ! Je lançais un regard en biais à Mael, ce garçon en même année que moi et dans la même confrérie. Plusieurs semaine que le garçon semblait détacher de tout le monde.
J’attendais calmement que la fin de la journée, sonne, suivant studieusement les cours que l’on me donnait. Le soir tomba rapidement en cette période hivernale. Il faisait bien tôt. Après une journée de court, sortir était un peu une libération. Je ramassais mes affaires à toute hâte pour devancer Mael. J’attendais qu’il passe à ma hauteur pour me poster a côté de lui « Alors le neurochirurgien ? T’as fini la soupe à la grimace h24 ? Ca devient déprimant a force ! » lui dis-je. Allumant une cigarette sur le chemin, relevant mon bonnet pour ne pas le cramer pour rien, je repris « Qu’est-ce qui ne vas pas en ce moment mon chou ? »
