Piégés sous les décombres

Après une explosion dans l’Université, l’Amphitéâtre emprisonne de nombreux étudiants présents pour assister à une réunion exceptionnelle. S’ils pensaient passer de longues heures à écouter des délégués barbants sur l’autorisation ou non d’une nouvelle mention à soutenir auprès du Doyen, les voilà pris aux pièges sans électricité avec pour seule compagnie, la panique. Certains n’ont pas eu de chances, écrasées sous des morceaux de pierre alors que d’autres, blessés crient à pleins poumons. Personne ne sait ce qu’il se passe. Aucune issue possible et aucun moyen de communication. Même les portables n’ont plus de réseaux. Vont-ils périr ici où les secours arriveront à temps pour soigner les blessés et calmer les plus paniqués. À vous d’écrire l’histoire.

Dans ce sujet, six places disponibles. Votre personnage était présent à cette réunion par curiosité ou simplement pour passer le temps, évitant la foule présente autour du Sénateur et de sa visite des lieux, quartier libre. Cependant, vous devrez respecter toutes les consignes données par le PNJ qui interviendra régulièrement dans votre sujet. Pas de super-héros, laisser parler votre personnage, mais ne vous donnez pas toute la gloire. Ce n’est pas lui qui soulèvera les décombres ;)Bref, pour participer à cette situation, vous devez postuler à un comportement. En effet, chaque place détermine un état de votre personnage. Blessé, panique, confiance, calme ect, ect… Pas plus de 600mots par réponse. Et si vous ne répondez pas dans les trois jours, votre tour passe et vous pourrez répondre après.

Rôle n°1 = Etudiant paniqué qui agace les autres par ses cris ou paroles pessimistes
Rôle n°2 (Léopold) = Etudiant blessé (blessure légère)
Rôle n°3 (Roxanne) = Etudiant blessé (blessure grave)
Rôle n°4 (Mia) = Etudiant calme qui guide les autres
Rôle n°5 (Jake) = Etudiant qui tente d'aider les blessés
Rôle n°6 (Jaimie) = Etudiant affolé qui tente de sortir par tous les moyens

code by pepe.

Rappel de règles: Pas plus de 600mots par réponse. Vous postez à la suite de ce message, dans l'ordre que vous souhaitez mais une fois que vous avez tous répondu une fois, essayez de respecter l'ordre que vous avez établi. Si vous bloqués, n'hésitez pas à demander une intervention du PNJ. Bonne chance

Roxanne: Tu as la jambe bloquée sous un morceau de béton.
Léopold: Tu as été assommé contre le mur, poussé par un étudiant effrayé. Tu es toujours éveillé mais ta vision est parfois flou et ton crâne te fait mal.

Je retenais un bâillement en posant une main sur ma bouche, tournant le visage vers Mia assise à côté de moi. Je ne sais toujours pas pourquoi j’avais eu la lubie de nous faire venir à cette réunion qui s’éternisait. Tout ça à cause d’une histoire de bizutage. Il est vrai que l’ayant été à mon arrivée, je n’étais pas pour mais de là à faire une réunion exceptionnelle, des appels à témoins pour ensuite faire un mouvement auprès du Doyen. Pourquoi ne pas avoir écrit simplement une lettre ? Me penchant vers ma petite amie, je glissais à son oreille discrètement. « On s’échappe par la porte ? » Je levais un sourcil, amusé. Bien évidemment, nous allions être tout sauf invisibles puisqu’il fallait descendre les marches et passer devant l’estrade en bas. Mais qu’importe, je m’ennuyais ferme. Et je préférais de loin une séance câline avec Mia, pour profiter de nos heures de libres plutôt que d’assister à un débat rébarbatif. Je levais les bras pour m’étirer, émettant un léger bruit en faisant rire Mia à côté de moi. Puis soudainement, la salle trembla à la suite d’un bruit assourdissant qui se répercuta avec violence contre les murs. L’apocalypse se déclencha. En panique, j’attrapais Mia contre moi alors qu’un morceau de plafond tombait sur les sièges à côté de nous. J’avais le cœur qui tambourinait avec violence dans ma poitrine, en proie à l’inquiétude et l’incompréhension. Que se passait-il ? Je me redressais, entraînant Mia avec moi pour s’éloigner, mais nous n’étions à l’abri nulle part. Je constatais avec horreur que certains n’avaient pas eu notre chance. Des pieds dépassaient sous des morceaux de pierre, des cris résonnaient et une atroce poussière s’accumulait dans la pièce. On se retrouva en bas des marches, constatant que les portes avaient disparu sous un amas de roches et de bois. Le pouls en alerte, la sueur déjà perlante sur ma chair, j’étais comme en transe. Mais je ne devais pas me laisser envahir par la panique. Serrant l’épaule de ma petite amie contre moi, des cris de panique et de terreurs, des cris de douleurs également.

Prenant sur moi, je tournais mon visage vers ma moitié pour vérifier qu’elle n’avait rien. Mon dieu merci. Je n’avais pas à m’inquiéter pour Trey, il était sur New York aujourd’hui mais mes amis, où étaient-ils ? Etions-nous les seuls à avoir subit ce tremblement ? S’agissait-il réellement d’un séisme ? Car avant, nous avions tous pu entendre comme une détonation. Tremblant, j’essuyais mes mains moites sur mon jean, m’approchant d’une élève au sol, la jambe bloquée sous un énorme morceau de béton. Je m’accroupissais à son niveau, posant une main sur son épaule. « Ca va aller, d’accord ?! » J’avais un père Chirurgien, j’avais quelques connaissances légères. J’allais les employer pour aider un maximum de personnes ici. Je ne savais pas d’où me venait cet élan de courage et de calme, mais je devais en profiter avant que la tempête de panique ne vienne saisir mon cœur.

Quel folie m’avait pris de me porter volontaire pour représenter le corps médical dans cette réunion. Je n’étais pas seule heureusement car une amie de ma promotion avait aussi eut la lubie de faire la même bêtise que moi. J’aurais préféré être dehors, après tout le bizutage était une affaire commune dont on a tous été la cible au moins une fois le monde a toujours continué de tourné.  Je me penchais sur ma voisine qui semblait peu à peu s’endormir. « Tu sors une feuille ? » Réveillée en sursaut, elle me regarda avec un regard de stupeur. « Me regarde pas comme si je venais d’assassiner quelqu’un je veux juste dessiner et j’ai laissé mon bloc chez moi.  » Ma condisciple me tendit une feuille et je commençais à gribouiller maladroitement sous le rire moqueur de ma voisine blonde. Un fou rire commença à naitre entre nous quand elle cru deviner une girafe alors qu’il s’agissait d’une coccinelle…  

Sans crier garde, une sorte de détonation éclata, puis les murs tremblèrent avec force. Je regardais tout autour de moi, en un quart de seconde, tout le monde semblait surprit puis les murs se détachèrent, le plafond tombait sur nous.  La peur me broya le ventre et mon cœur battait tellement que j’ai cru qu’il allait sortir de ma poitrine. Je ne comprenais rien à ce qui se passait autour de moi et la poussière générée par les murs qui tombaient commençait à envahir l’espace. Je me levais entrainant ma condisciple avec moi. Bousculer par d’autre gens pris de panique je fus contrainte de la lâcher. Instinct de survit oblige je tentais de partir en direction de la porte. Malheureusement, un bloc de béton fut beaucoup plus rapide que moi. Je n’ai pas pu l’éviter il me tomba dessus.

De l’autre côté du bloc c’était le bordel. La poussière me faisait suffoquer, j’entendais tout autour de moi des cris de terreur, de panique ou de douleurs, un brouhaha qui me flanqua un début de migraine. Je m’extirpais peu à peu de mon piège de béton mais enfin une douleur vive me monta de la jambe. A mon tour je poussais un hurlement de douleurs. Je tentais de soulever le bloc mais en vain, mes ongles grattaient frénétiquement sur le bout de béton, comme à la recherche d’une prise pour m’en extraire. J’avais complètement cédé à la panique au détriment de mes ongles bien manucuré de la veille ! Je tentais de me faire plus grosse que le bœuf pour m’échapper de là mais en vain. Ma tentative se solda par un échec mais aussi par un rappel foudroyant que ma jambe était en dessous d’un pan de mur ou de plafond…   Toutes mes tentatives se terminant par un échec je me sentaient particulièrement nulle et la douleur se faisait de plus en plus vive. Je commençais à pleurnicher dans mon coin et en plus de n’être pas très à l’aise comme ça je paniquais pour la suite. Un jeune homme s’accroupi à ma portée. Posant sa main sur mon épaule je le sondais du regard « Ca va aller, d’accord ?! » Il se voulait encourageant mais bon pour le moment tant que ce bloc de béton serait toujours sur moi pas sur que ça aille… Je ne pouvais rien répondre, continuant de sangloter au sol sans pouvoir bouger. « J’t’en prie aide-moi à sortir de là ! » Je savais que j'avais l'air pitoyable mais dans ce genre de cas on ne s'arrète pas la dessus. « putain je savais que j'aurais pas dû me porter volontaire... »

Jake avait voulu qu’on assiste à cette réunion sur le bizutage, cela lui tenait à cœur et bien que je n’avais pas subi ce genre d’initiation, j’en avais été témoin durant les premières semaines sur la Great Academy. Si certaines de ses pratiques semblaient amusantes pour les bizuts comme ceux qui leur donnaient les ordres, pour d’autres, cela frôlait l’humiliation et il était vrai que tout ce que le conférencier racontait était intéressant, mais pas assez pour nous instruire, sur comment y mettre fin. Après une heure, je commençais à me faire chier, n’ayons pas peur des mots, et je sentais bien que Jake regrettait aussi. Il me glissa qu’il voulait s’échapper et j’avouais que je n’étais pas contre. Un bruit sourd et puissant résonna dans tout le bâtiment, puis ce furent les murs de l’amphi’ qui vibrèrent provoquant l’effondrement de morceaux du plafond, Jake se pencha sur moi pour me protéger avant de me prendre le bras pour tenter de nous faire sortir. Mon ventre me faisait mal, mon cœur semblait vouloir se dérober de ma poitrine, cognant si fort dans ma cage thoracique que cela en était douloureux, mais peut être était ce également la présence de tant de poussière et fumée qui me rendait dans cet état. Après un bruit épouvantable qui fit chuter une partie des murs, le silence lourd et pesant nous envahit, avant que de nouveau, des cris et appels à l’aide ne nous parviennent. J’étais perdue, je ne savais pas ce qu’il venait de se passer, je ne pouvais que l’imaginer et si Jake n’avait pas posé ses mains sur mon visage pour me parler, j’aurais pensé que j’étais en train de faire un cauchemar. La réalité s’imposa à moi, nous étions coincés dans l’amphithéâtre, des blessés et sans doute des étudiants coincés sous les décombres et peut-être morts. Je ne pouvais pas laisser la panique s’emparer de moi, il fallait que je sois plus forte que ça. Jake s’éloigna de moi, ayant vérifié que j’allais bien. Je n’avais qu’une entaille sur le front et de la poussière partout. Il me laissa vers la porte bloquée par les morceaux de plafond et je tournais mon visage de tous côtés, observant les gens paniqués, d'autres, assis contre un mur, d’autres encore pleuraient. J’entendais des cris par endroits des appels à l’aide étouffés par la scène qui se jouait devant moi. Une fille me bouscula semblant complètement paniquée plus que cela encore. Je me souvenais des cours que j’avais pris durant ma première année de fac, les premiers secours et surtout le self-control. J’arrêtais la fille, la prenant par l’épaule. « Il ne faut pas paniquer…si tu n’es pas blessée, assis toi, là-bas…respire et surtout ne provoque pas un mouvement qu’on ne pourra pas arrêter. Les secours vont arriver rapidement, j’en suis sûre, ok…Tu t’appelles comment ? Moi, c’est Mia… » Je l’entrainais vers ce qui restait d’un siège, la faisant prendre conscience que tout pouvait bien aller, elle était en vie, c’était une chance. « Respire tranquillement…si tu as du mal met ta tête entre tes jambes et penses à quelque chose d’agréable…il faut que j’aille aider des gens qui sont coincés…tu me promets de ne pas paniquer…ça ne sert à rien de toute manière… » Après un court moment, à la rassurer, je me dirigeais vers d’autres personnes qui semblaient elles aussi en avoir besoin.

Spoiler:

« J’t’en prie aide-moi à sortir de là ! » Je fronçais des sourcils, compatissant pour elle. Je posais un regard sur le bloc de béton et même si j’étais très fort, je doutais d’être capable de le soulever seul celui-ci. Je retournais sur la jeune femme dont les joues étaient inondées par des larmes. « putain je savais que j'aurais pas dû me porter volontaire... » J’eus un petit sourire, si elle était capable d’avoir de l’humour en cet instant, c’est qu’elle n’était pas au bord du désespoir et ça allait être plus simple pour qu’elle patiente jusqu’à l’arrivée des secours. Car en visionnant dans cette salle, je ne voyais personne capable de m’aider à porter ce bloc. « Ecoute, il faut que tu restes calme et que tu respires. J’ai une bouteille d’eau dans mon sac, je vais voir si je le retrouve. » Je me levais, remontant dans les gradins pour chercher le sac, espérant qu’il ne soit pas sous un morceau du plafond mais non. Je récupérais la bouteille, retournant vers la jeune femme pour qu’elle puisse en boire une ou deux gorgées. Mon but n’étant pas de lui remplir la vessie sans qu’elle ne puisse se soulager après, simplement de rafraîchir son corps en état de choc. Je me penchais au-dessus d’elle, un petit sourire sur les lèvres. « Je m’appelle Jake et je vais rester un peu vers toi, d’accord ?! J’espère que les secours vont bientôt arriver, si je m’en vais, c’est uniquement pour aider d’autres mais… Je reviendrais vers toi, d’accord ?! » La rassurer, la rendre importante pour éviter que la panique ne s’installe chez elle. Elle devait être l’une des blessures les plus graves et je n’étais pas le seul à s’occuper des autres. Mais il y avait ceux qui paniquaient également et je cherchais du regard ma moitié, la voyant s’occuper d’une autre fille. Bien. Je ne voulais pas avoir à m’inquiéter pour elle, parce que j’étais certain de ne pas garder mon calme. Mes sentiments seraient trop fort, ça serait trop dur. Retournant sur la jeune femme, j’étirais un sourire en glissant une main sur son front pour le dégager de ses mèches sombres. « Comment tu t’appelles ? Qu’est-ce que tu fais comme étude ? »

C’est fou le long moment de solitude qu’on peut avoir quand on est bloqué sans possibilité de bouger. Divers sentiments passaient en moi aussi vite que j’avais du mal à vraiment bien comprendre ou même à me dire dans quel état j’étais tout bonnement. Le jeune garçon qui spontanément était venu vers moi repris « Ecoute, il faut que tu restes calme et que tu respires. J’ai une bouteille d’eau dans mon sac, je vais voir si je le retrouve. » Il disparu de mon champ de vision. Je ne savais pas comment prendre ça. Il comptait me noyer ? Non parce qu’il lui faudrait bien plus qu’une bouteille d’eau pour y arriver et malgré le fait que je ne sois pas dans mon état habituel je ne comptais pas me laisser noyer sans rien dire ! Outre ça plus le temps passait plus je me sentais mal et plus la douleur se faisait sentir au point de m’en donner mal à la tête… Ce n’était pas l’air poussiéreux que je respirais à chaque instinct qui allait améliorer ça ! Le jeune brun revient vers moi avec une bouteille d’eau. Bien que n’ayant pas soif je me forçais légèrement je n’avais pas le choix de toute façon. Il m’adressa un sourire auquel j’ai répondit avec un léger rictus mais je n’avais pas forcément le cœur à rire ou à faire un one womanshow !

« Je m’appelle Jake et je vais rester un peu vers toi, d’accord ?! J’espère que les secours vont bientôt arriver, si je m’en vais, c’est uniquement pour aider d’autres mais… Je reviendrais vers toi, d’accord ?! » Mon regard s’assombrie et je deviens rapidement blême, mon calme bien qu’apparent vu que mon cerveau tournait à une allure phénoménale. « Attends tu vas pas me dire qu’on va se siroter un thé avec les p’tits gâteaux en attendant bien gentiment que les quelques cas ici attirent les secours … Et je ne tiendrais pas cent six ans comme ça ! ! » je ne hurlais pas mais j’étais sèche, ce n’était pas contre lui à proprement parler mais garder la tête sur les épaules quand la douleurs vous tort les boyaux et quand chaque inspiration vous donne l’impression d’avoir mis le nez dans un aspirateur non vidé, c’est assez dur voir quasiment impossible…

Malgré tout le brun qui avait un sourire qui se voulait encourageant. Il remit ma frange en place me permettant d’y voir plus clair ce qu’il y avait fasse à moi. « Comment tu t’appelles ? Qu’est-ce que tu fais comme étude ? ». Je lâchais un léger soupir inaudible visiblement on était partie pour rester là un petit moment, il n’avait pas tort autant rendre se temps un peu plus gais. Alors que la douleur grandissait à mesure que le temps passé une lourde fatigue me submergea je savais au fond de moi-même qu’il fallait que je reste éveillée. Je regardais à nouveau le jeune homme. « Roxanne. Mes connaissances ont tendance à m’appeler Rox, mes amis Roucky, jeu de mot foireux je te l’accorde à toi de décider ce que tu préfères. Je suis à ma dernière année de médecine générale. » Et dieu sais que j’aurais pu être utile aux autres si je n’étais pas lâchement et bêtement coincée… «Putain quand est-ce qu’on sort de là, j’ai besoin d’une bonne clope… » Essayant de me réinstaller un peu plus confortablement je bougeais très délicatement mais la douleur et mes muscles engourdis me rappelèrent à l’ordre j’étouffais un cris en me mordant la langue violemment. Je ne pouvais plus du tout bouger j’avais compris le message. La fatigue me tiraillé elle aussi mais je tentais de ne pas y penser en reprenant : « Et toi pourquoi tu t’es retrouvé ici ? »

Spoiler:

Aider des gens qui avaient plus besoin de mon aide que la fille qui venait de me hurler dessus, oui, je crois que c’était bien mieux pour le moment. Elle était mal, je l’avais sentie, mais me faire incendier, alors que je ne voulais que lui donner un coup de main, merci, j’avais suffisamment à faire avec mes propres angoisses pour en plus subir le sale caractère d’une fille apeurée qui refusait qu’on l’aide. J’allais vers un groupe un peu plus loin, aidant à soulever des chaises pour dégager une fille coincée en dessous. Elle se redressa, blessée à la jambe. Je me souvenais des soins que ma mère faisait, retirant ma chemise et la déchirant pour faire un garrot sur sa jambe. « Il faut qu’on l’emmène vers l’estrade, il n’y a pas trop de morceaux de plafond » Ils m’aidèrent et beaucoup d’étudiants aidaient. La panique était pourtant là, certains criaient à l’aide et tentaient de retirer les morceaux qui bloquaient les portes. Je lançais un coup d’œil vers Jake, j’avais la gorge serrée et j’avais peur, autant que d’autres, mais céder à la panique ne servirait à rien. La fille que j’avais tenté d’aider, se mit à grimper sur les chutes de pierres pour arriver à la porte de secours, mais je sentais bien que cela allait mal finir. « Heyyy !!! Arrête ! C’est dangereux ! » A peine avais je hurlé ça, qu’elle me hurla de me mêler de mes affaires. La poussière me faisait mal à la gorge, j’avais soif et je n’avais rien pour calmer l’irritation qui se jouait dans mon corps. Et si tout venait à s’écrouler ? Je ne voulais pas penser au pire, mais c’était plus fort que moi, il fallait que j’aide les autres, sinon, j’allais céder à la panique moi aussi.