Raconter son histoire, c’est débuter par sa naissance et finir par le jour où nous sommes. J’éviterais soigneusement de vous parler de ma naissance, d’une parce que j’étais trop jeune pour m’en souvenir, mais parce que ce moment n’appartient qu’à mes parents. Je me nomme Stewart James O’Connor. Oui, je suis Irlandais de par mes parents, un sang chaud coule dans mes veines et croyez-moi ou pas, certains en ont fait les frais. Je suis le second et dernier fils de la tribu O’Connor. Mon frère aîné et moi avons neuf ans d’écart, non ! Je ne suis pas erreur, mais plutôt une envie irrépressible de ma mère à vouloir un autre enfant. Ils ne voulaient pas spécialement que je sois une fille, comme certains couples qui désirent absolument avoir le deux. Non, deux fils, cela les a tout à fait contentés. Nous avons toujours vécu à Greenwich Village avec ma famille, une belle maison de ville de 2 étages, un jardin à l’arrière et un parc verdoyant et calme à deux pas de notre habitation. Le quartier est agréable et on n’a jamais eu l’impression de se trouver dans une immense ville bouillante, sauf à notre adolescence, bien sûr. Vous n’imaginez pas comme cela est pratique d’avoir tout à porter de main à toute heure du jour de la nuit. Mais là, je m’égare et je n’ai personne pour me le faire remarquer. Je continue donc mon histoire. J’ai grandi avec tout l’amour nécessaire, en plus de vivre avec une famille fusionnelle, j’ai toujours été très doué pour les études. Rapidement, je lisais le New York Times que je piquais à mon père. Non, je ne lisais pas la rubrique sportive, comme mon frère, mais les articles très sérieux, sur la politique et l’économie du pays. J’étais tellement intéressé par ça, que j’ai participé à un projet à l’école et j’ai misé en bourse, j’ai fait gagner dix mille dollars à une société et j’ai remporté un prix pour cela. Non, je ne suis pas, un surdoué, je sais juste observer et il vaut mieux être intelligent que surdoué dans ce monde, croyez-moi, je suis bien mieux dans mes baskets que Bill Gates. Ma vie n’a rien de bien passionnant, rien qui mérite d’être placé ici même sur cette page que je remplis petit à petit. Ok, vous voulez plus de détails, alors…J’ai eu ma première petite amie à 7 ans, elle se nommait Kristy et elle m’a brisé le cœur le jour de la Saint-Valentin en embrassant…comment il s’appelait…ah oui ! Roberto. J’ai été anéanti pendant au moins une semaine. L’année d’après, on s’est remis ensemble et cette fois, c’est moi qui l’ai plaqué pour Doris Bershtein. Une sacrée fille celle-là ! Bon, soyons sérieux, je suis actuellement en étude de Droit, j’ai eu mon diplôme au lycée haut la main et je suis sorti major de promo. Je me sens à ma place, bien que mon prof de Droit soit un vrai fou des lois et des ouvrages de 1500 pages. Je pourrais rentrer chez moi tous les soirs, je n’habite pas loin, mais je préfère laisser leur intimité à mes parents, ils m’ont suffisamment eu sur le dos. Alors, je vis dans une chambre de confrérie, les Poséidons. Je m’y sens parfaitement à l’aide, comme un dieu de l’océan dans son bocal. J’envisage de grandes choses pour mon avenir et je mettrais toutes les chances de mon côté pour y arriver. Quitte à sacrifier pas mal de mes plaisirs, comme de sortir entre amis ou éviter d’être déconcentré par une petite amie trop prenante. Non, ce que je veux, c’est réussir là où je me suis fixé des objectifs. J’arrive au bout de ma page et je pense en avoir suffisamment raconté sur moi. Oui, bon ! Je n’ai pas parlé de mon caractère de chien de mon activité favorite en dehors des cours, l’aviron et de mon plaisir secret qui est de chanter avec mon frère et de faire un peu de musique. Mais, c’est juste que pour moi, ce n’est pas intéressant pour ceux qui me liront. Donc, et bien, si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à me contacter via l’internet de l’université et si vous avez le moindre problème, je suis un bon gars qui se fera un plaisir de vous porter assistance.